Vingt-cinq écolières ont été enlevées dans la nuit par des hommes armés à l'école secondaire pour filles de Maga, dans le district de Danko‑Wasagu, dans l'État de Kebbi, au nord‑ouest du Nigeria. La police a indiqué que l'attaque a eu lieu vers 04h00 et que les élèves ont été enlevées depuis leurs dortoirs.
Déroulement de l'attaque
Selon le communiqué de la police, un groupe armé a pris d'assaut l'établissement en échangeant des tirs avec des forces de sécurité avant de pénétrer dans l'enceinte. Les assaillants, décrits par la police comme armés de fusils et usant d'une tactique rodée, ont escaladé la clôture et emmené vingt‑cinq élèves vers une destination inconnue.
Le directeur adjoint de l'établissement a été tué lors de l'attaque; la police identifie le responsable du décès comme Hassan Yakubu Makuku, parfois cité sous la forme Hassan Makuku. Un membre du personnel scolaire a été blessé à la main, identifié dans certains communiqués comme Ali Shehu.
Réaction des forces de sécurité
La police a indiqué que des unités tactiques, des soldats et des milices locales ont été déployés pour retrouver les élèves. Le porte‑parole de la police de l'État de Kebbi, Nafi'u/Nafiu Abubakar Kotarkoshi, a communiqué ces éléments et a précisé que des opérations de ratissage des voies d'évasion présumées et des forêts voisines étaient en cours afin de localiser et secourir les victimes et d'interpeller les auteurs.
Aucune organisation n'a revendiqué la responsabilité de cet enlèvement au moment des communiqués officiels.
Contexte régional
Les enlèvements contre rançon et les attaques visant des établissements scolaires sont récurrents dans plusieurs régions du Nigeria, notamment dans le nord et le nord‑ouest. Des enlèvements de masse d'élèves ont eu lieu antérieurement, dont l'enlèvement de centaines d'écolières à Chibok en 2014 et des opérations à plus petite échelle à Kebbi et dans d'autres États (notamment Yauri en 2021 et Kuriga en 2024).
Selon des sources de renseignement citées par la presse, l'État de Kebbi a connu un niveau élevé de kidnappings récent et des groupes armés se cachent dans des forêts frontalières, notamment dans des zones proches de l'État de Zamfara. La montée en visibilité du groupe désigné sous le nom de Lakurawa a été signalée dans le nord‑ouest et est mentionnée comme un facteur d'insécurité supplémentaire dans la région.
Situation en cours
Les opérations de recherche et de secours se poursuivent. Les autorités n'ont pas communiqué d'information confirmant la localisation ou la libération des personnes enlevées au moment des derniers communiqués.








