Contexte et faits de l'attaque
Le consulat du Venezuela à Lisbonne a été la cible d'une attaque au cocktail Molotov, survenue dans la soirée de samedi. Cet événement a été fermement condamné par le gouvernement portugais, qui a réagi par un communiqué via le ministère des Affaires étrangères. L'attaque, bien qu'elle ait visé la façade du consulat, n’a causé aucun dommage corporel.
Réactions officielles
En réponse à cet incident, le gouvernement portugais a pris des mesures immédiates en ordonnant le renforcement de la sécurité autour des missions diplomatiques et en lançant une enquête policière pour débusquer les responsables de cette attaque. Ce geste souligne l'importance de garantir l'inviolabilité des missions diplomatiques, comme stipulé par le droit international.
Du côté vénézuélien, le ministre des Affaires étrangères, Yván Gil, a pointé du doigt le "fascisme" comme étant à l'origine de cette attaque, utilisant l'expression « bombes incendiaires » pour décrire les engins utilisés. Il a également exprimé sa gratitude envers les autorités portugaises pour leur rapide intervention.
Contexte politique
L'attaque intervient dans une période de tension politique significative au Venezuela. Nicolas Maduro, président socialiste du pays, a récemment été reconduit pour un nouveau mandat suite aux élections de juillet, dont les résultats sont contestés par l'opposition. Ce climat entraîne une polarisation intense au sein du pays, avec des accusations de fraude électorale et de répression politique.
La crise politique vénézuélienne est souvent encadrée dans le cadre de la "Révolution Bolivarienne", un concept politique rendant hommage à Simon Bolivar et promu par le régime chaviste depuis son instauration en 1999. Le gouvernement vénézuélien utilise cette rhétorique pour appuyer ses réformes et orienter sa politique tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.