Contexte de l'incident
Le 11 décembre 2024, un attentat-suicide au ministère afghan des Réfugiés à Kaboul a abouti au décès du ministre Khalil Ur-Rahman Haqqani. Cet événement constitue la première attaque ciblant un ministre depuis le retour des talibans au pouvoir en 2021. Bien que l'action n'ait pas été officiellement revendiquée, elle a été attribuée à l'organisation État islamique (EI) par les autorités talibanes.
Description de l'attentat
Le ministre a succombé à une attaque orchestrée par un assaillant déguisé en visiteur prétendument handicapé, selon certaines sources gouvernementales. L'explosion a engendré d'autres victimes parmi le personnel du ministère, bien qu'un bilan exact n'ait pas été dévoilé. Le quartier du ministère, situé au cœur de Kaboul, a été sécurisé par les forces de sécurité peu après l'incident.
Le profil du ministre
Khalil Ur-Rahman Haqqani, âgé de 58 ans, était connu pour sa proximité avec le réseau Haqqani, une organisation influente liée aux talibans, fondée par son frère Jalaluddin Haqqani. Generalement armé d'une automatique, Haqqani illustrait le contexte sécuritaire tumultueux en Afghanistan. Il faisait également l'objet de sanctions américaines et de l'ONU.
Contexte de sécurité en Afghanistan
Depuis le retour des talibans, le nombre d'attentats a généralement diminué. Toutefois, le groupe État islamique au Khorassan (EI-K) continue de mener des attaques, essentiellement contre des cibles affiliées aux autorités talibanes et des civils. Kaboul demeure fréquemment le théâtre d'explosions, même si les talibans tendent à minimiser leur portée.
Conséquences de l'attentat
L'attentat perpétré contre le ministre met en exergue les tensions entre diverses factions talibanes et les menaces persistantes des groupes djihadistes comme l'EI-K en Afghanistan. Malgré les tentatives des autorités talibanes pour maîtriser la situation, de telles attaques prouvent que la menace jihadiste reste un défi de taille pour la stabilité du pays.
Traitement de l'information
Les articles relatant cet attentat délivrent une information cohérente sur l'incident et attribuent la responsabilité à l'État islamique, quoiqu'aucune revendication officielle n'ait été confirmée. Les descriptions diffèrent légèrement quant aux détails contextuels et l'accentuation de certains aspects comme le déguisement de l'assaillant ou les conflits internes au sein des talibans. Aucun des articles ne précise le nombre exact de victimes hormis le ministre.