Contexte et vol
Le lundi 3 novembre, en fin d'après-midi, un avion de tourisme en provenance de l'aérodrome local a subi une perte de puissance moteur alors qu'il se préparait à atterrir à l'aéroport de Biarritz. L'appareil était piloté par un homme de 67 ans, membre de l'aéroclub Dassault-Bréguet de Biarritz, qui comptait environ une centaine d'heures de vol.
Perte de puissance et décision d'atterrissage
Selon le récit des autorités et des témoins présents, le pilote a signalé une baisse de puissance moteur après avoir survolé la plage d'Ilbarritz. La tour de contrôle avait demandé à l'appareil d'effectuer une remise de gaz (tour de 360°) pour libérer la piste, moment où la perte de puissance a été constatée. Ne disposant pas de la puissance nécessaire pour rejoindre l'aéroport, le pilote a identifié une zone dégagée et a posé l'appareil sur la plage du Pavillon Royal à Bidart.
L'atterrissage s'est déroulé sans victime : le pilote n'a pas été blessé. L'avion a subi des dégâts légers.
Intervention des secours
Les secours maritimes et terrestres se sont rendus sur place. Dans un premier temps, un hélicoptère et un plongeur ont été mobilisés après une alerte initiale évoquant un possible crash en mer, puis les moyens ont été adaptés à la situation réelle. La gendarmerie des transports aériens a pris en charge l'information et a ouvert une enquête pour déterminer les causes de l'incident.
Mise en sécurité et évacuation de l'aéronef
Les équipes présentes ont pris des mesures pour empêcher l'immersion de l'avion en raison de la marée montante et de la houle. Dans la soirée, l'appareil a été déplacé de quelques mètres puis placé sur une plateforme de sable improvisée afin de le protéger de la montée des eaux. Les opérations ont inclus la vidange des réservoirs, le démontage de certains éléments (carénage des roues, sièges) pour alléger l'appareil et limiter les risques lors du déplacement.
L'option d'un hélitreuillage a été étudiée et écartée, en raison des contraintes d'autorisation et des conditions de vent. Les secours ont finalement utilisé des engins de chantier (pelleteuse) pour tracter l'avion vers une zone plus sûre, en préparation du transport ultérieur.
Des opérations complémentaires étaient prévues le lendemain afin de démonter les ailes (décroiser) et organiser le transport de l'appareil vers l'aéroclub.
Localisation et élément historique
L'avion s'est immobilisé sur le banc de sable à proximité de la propriété dite Latécoère, connue localement. La présence de cette propriété, historiquement liée à la famille et à l'entreprise Latécoère, a été mentionnée par des responsables locaux mais n'est pas liée aux circonstances techniques de l'atterrissage.
Suite procédurale
La gendarmerie des transports aériens conduit une enquête destinée à établir la cause précise de la perte de puissance et les circonstances de l'atterrissage. Les opérations de récupération et d'expertise de l'aéronef devaient se prolonger les jours suivants pour permettre un examen technique et le transport de l'appareil hors du littoral.








