Contexte et déroulement de l'attaque
Dans la nuit du jeudi 5 au vendredi 6 juin 2025, la Russie a intensifié ses offensives en bombardant massivement l'Ukraine. Utilisant une combinaison de missiles balistiques, de croisière et de drones kamikazes Shahed, l'attaque s'est principalement concentrée sur la capitale, Kiev, ainsi que plusieurs autres régions ukrainiennes. Au moins quatre personnes ont été tuées et une vingtaine blessées à Kiev suite à ces bombardements.
Impact à Kiev et au-delà
À Kiev, le maire Vitali Klitschko a confirmé de lourdes pertes humaines et matérielles : selon lui, des débris de drones ont déclenché des incendies dans des quartiers résidentiels et les voies de métro ont subi des dommages. Par ailleurs, la compagnie ferroviaire nationale a signalé des dégâts sur les lignes desservant la périphérie sud de la capitale.
La région de Ternopil, située à l'ouest du pays, a été particulièrement touchée, subissant sa plus intense attaque aérienne enregistrée à ce jour. Des infrastructures industrielles et résidentielles ont été endommagées, laissant certaines zones sans électricité ni eau. À Loutsk, proche de la frontière polonaise, un immeuble résidentiel a subi partiellement des dégâts, bien que cinq personnes aient été blessées.
Réactions internationales et enjeux diplomatiques
En réponse à cette agression, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à une réaction décisive de la communauté internationale, demandant à ses alliés de renforcer la pression sur la Russie pour mettre fin à la guerre. Les efforts de négociations, déjà engagés dans le cadre de cycles de discussions à Istanbul sous médiation turque, n'ont pas encore abouti à un accord. Kiev et Moscou ont en effet des positions divergentes, notamment concernant l'annexion par la Russie de territoires ukrainiens et la neutralité militaire de l'Ukraine.
Incidents en Russie et mesures de rétorsion
Simultanément, un incident de déraillement de train en Russie, dans la région de Belgorod, a été signalé, motivé, selon les autorités russes, par une tentative de sabotage impliquant la pose d'engins explosifs sur les rails. Les tensions demeurent vives alors que Moscou avait préalablement averti d'une possible riposte à la suite de frappes ukrainiennes sur des aérodromes russes.
Le conflit, entré dans sa quatrième année, continue de montrer peu de signes d'apaisement, malgré une pression internationale accrue et des appels au cessez-le-feu immédiat par diverses nations. La situation reste tendue, et les efforts pour une solution diplomatique se poursuivent.