Contexte Politique
Michel Barnier, ancien ministre et membre du parti Les Républicains, a officiellement déclaré sa candidature pour une élection législative partielle dans la seconde circonscription de Paris. Cette élection intervient suite à l'invalidation par le Conseil constitutionnel de l'élection de Jean Laussucq, en raison d'irrégularités dans ses comptes de campagne. La partielle est programmée pour avant la mi-octobre 2025.
Déclarations de Michel Barnier
Dans un communiqué adressé aux militants et publié sur les réseaux sociaux, Michel Barnier a affirmé qu'il n'a "aucune ambition municipale" concernant les élections de Paris 2026. Il souhaite représenter la circonscription avec "sérieux, dignité et constance" à l’Assemblée nationale, se présentant comme une "voix mesurée" dans un hémicycle souvent "divisé".
Réactions Politiques
L'officialisation de la candidature de Barnier a conduit Rachida Dati, maire du 7e arrondissement de Paris, à envisager également sa candidature à cette partielle. Elle nourrit des ambitions pour la mairie de Paris. Par ailleurs, certains proches dans l'entourage politique soupçonnent Michel Barnier de préparer une éventuelle candidature municipale, anticipant un empêchement potentiel de Rachida Dati en raison de ses déboires judiciaires liés à une affaire impliquant Carlos Ghosn.
Tensions au sein des Républicains
La situation a révélé des tensions entre différentes factions du parti Les Républicains. Alors que Bruno Retailleau soutient Michel Barnier, Laurent Wauquiez, lui, appuie Rachida Dati. Ces divergences marquent un point de crispation dans les relations internes du parti.
Prochaines Étapes
La commission nationale d'investiture des Républicains rendra sa décision quant au candidat officiel à cette élection partielle lors de leur réunion le 28 juillet 2025.