Sannois (Val-d’Oise)
Samir Lassoued a annoncé sa candidature pour les élections municipales en présentant la liste intitulée «Rassembler Sannois». Âgé de 29 ans et membre du Parti socialiste, il s’appuie sur l’association Rassembler Sannois. Il indique avoir rassemblé la plupart des forces de gauche (Parti communiste, Génération écologie, Place Publique, Gauche républicaine et socialiste, Génération.s) et se dit ouvert à des centristes et à des personnes sans étiquette. La France insoumise présentera une liste distincte conduite par Gauthier Boucly.
Sur le volet programmatique, il propose de renégocier le contrat de restauration collective avec Sodexo et d’explorer une gestion en régie avec une cuisine centrale pour mieux maîtriser les coûts, sans augmenter le taux communal de l’impôt foncier. Il prévoit la redynamisation du quartier de la gare avec des espaces de restauration, une salle de spectacle et des services publics, ainsi que des mesures pour faciliter l’installation de jeunes médecins (bureaux à loyers modérés). Il évoque également la création d’un parc au Moulin, la mise en place d’une brigade inter‑bailleurs, le développement de travaux d’intérêt général pour la prévention et la sécurité, et l’expérimentation d’un marché hebdomadaire aux Loges‑Gambetta.
Fourquevaux (Haute‑Garonne)
Olivier Capelle, maire sortant et policier, a annoncé sa candidature à un second mandat. Conseiller municipal depuis 2014, il entend poursuivre des projets engagés et préserver le cadre de vie, avec comme axes l’implantation de commerces et de services, le développement d’un pôle médical prévu à proximité d’un carrefour réaménagé, et la construction d’environ cinquante logements, dont une part adaptée aux seniors. Il a précisé que la liste de campagne serait finalisée en début d’année et insiste sur la représentation géographique des quartiers. Il se déclare prudent quant à l’impact du contexte économique national sur les finances locales et décline la présidence du Sicoval.
Marly‑le‑Roi (Yvelines)
Cyril Jarnet, maire adjoint chargé des bâtiments, de la voirie, des transports et de la transition écologique, se présente sans étiquette à la tête de la liste «Une équipe pour Marly 2026». Il a indiqué que la situation financière de la ville permettrait de dégager des marges pour réaliser un projet chiffré et exécutable rapidement. Parmi ses priorités figurent le renforcement de la présence de la police municipale, la réhabilitation d’un équipement sportif, l’accord de la commune pour un réseau de chaleur alimenté par un forage géothermique, l’amélioration de l’accès en bus à l’hôpital de Poissy et la prise en compte de la santé mentale des jeunes. Il prévoit également le retour du carnaval municipal.
Lyon : réactions et oppositions
Dans le contexte de la campagne municipale de Lyon, Jean‑Michel Aulas a critiqué les premières annonces du maire sortant Grégory Doucet, les qualifiant d’« irréalistes ». Il a estimé que plusieurs propositions manquaient de calendrier, de financements et de sites identifiés, et a formulé ces critiques dans un communiqué de campagne.
Toulouse (Haute‑Garonne)
Jean‑Luc Moudenc, maire sortant, a intégré Michel Lacroix à sa liste. Entrepreneur et dirigeant d’un grossiste en viande, Michel Lacroix avait été numéro 2 sur la liste de Nadia Pellefigue en 2020. Il se présente comme issu du monde économique et associatif et souhaite défendre le « vivre ensemble » et le développement de la ville.
Par ailleurs, le parti Lutte Ouvrière a annoncé la présentation de listes dans plusieurs communes d’Occitanie, dont Toulouse et cinq autres villes de la Haute‑Garonne. À Toulouse, la liste sera conduite par Malena Adrada et Olivier Le Penven, candidats déjà présents en 2020. Des têtes de liste ont aussi été désignées pour Auterive, Colomiers, Cugnaux, Muret et Ramonville‑Saint‑Agne.
Autres communes et têtes de listes confirmées
Plusieurs maires sortants ont confirmé leur candidature en insistant sur la continuité des projets locaux. Julien Poireau (Marolles‑sur‑Seine) a rappelé la gestion de la crise sanitaire lors de son premier mandat et souhaite poursuivre la rénovation énergétique de l’école élémentaire. Cédric Chauvierre conduira la liste « Unis pour le Mesnil » au Mesnil‑Saint‑Denis et mettra l’accent sur la conservation du cadre de vie, la sécurité et la maîtrise des finances publiques.
Henri Legeard (Subligny) a confirmé sa candidature et évoque des interventions réalisées (cimetière, téléphonie en zone blanche, éclairage, sécurité) ainsi que des travaux de transition énergétique et la réfection de la toiture de l’église. Christophe Fesselier (Saint‑Aubin‑des‑Landes) a annoncé sa candidature en rappelant le soutien d’une large partie des élus sortants. À Vitré, le collectif Vitré en commun a désigné Erwann Rougier comme tête de liste, tandis qu’Élise Roussel (Marcey‑les‑Grèves) a exposé son bilan et ses priorités en matière d’habitat et de services.
À Saint‑Macaire, le collectif « Saint‑Macaire pour tous » a présenté son organisation et ses groupes de travail thématiques, avec Isabelle Buin‑Bourjalliat annoncée cheffe de file. À Catus, Olivier Liard, maire sortant, a confirmé sa candidature et cité comme priorités la maîtrise du budget, l’absence d’augmentation d’impôts et la possible construction d’une halle des sports.
Creil (Oise)
Sophie Dhoury‑Lehner, maire sortante issue du Parti socialiste, a lancé sa campagne et scellé une alliance de la gauche et des écologistes dès le premier tour, sans l’appui de La France insoumise, qui présentera un candidat distinct. Elle veut présenter aux habitants le bilan du mandat et le programme élaboré avec ses partenaires.
Sondage local : Strasbourg
Un sondage réalisé par l’institut Elabe, effectué sur un échantillon d’environ 855 personnes, a mesuré les intentions de vote à Strasbourg. Les résultats montrent des variations de niveaux de soutien entre candidats, avec des marges d’incertitude liées à la taille de l’échantillon. Les formations politiques locales utilisent ces éléments pour ajuster leurs stratégies et leurs alliances.
Stratégies et positionnements nationaux
Plusieurs mouvements politiques adaptent leurs stratégies pour les élections municipales en privilégiant soit la constitution d’alliances locales, soit la présentation de listes autonomes. La France insoumise accentue son ancrage communaliste et vise un nombre important de candidatures locales; d’autres formations, nationales ou locales, optent selon les territoires pour des alliances, des listes propres ou des candidatures dissidentes.








