Contexte
Depuis trois ans, Cécile Kohler, une professeure de lettres de 40 ans originaire de l'est de la France, et son compagnon Jacques Paris, âgé de 72 ans, sont détenus en Iran. Leur arrestation a eu lieu le 7 mai 2022, lors du dernier jour de leur voyage touristique en Iran. Les autorités iraniennes les accusent d'espionnage, une accusation rejetée par la France.
Événements récents
Le 23 juin dernier, la prison d'Evin, où étaient détenus Cécile Kohler et Jacques Paris, a été frappée par une attaque israélienne, entraînant la mort de 79 personnes, selon les autorités iraniennes. Ce bombardement a suscité des inquiétudes concernant la sécurité et la santé des deux Français, dont les proches n'avaient plus de nouvelles depuis l'incident.
Visite consulaire
Le 1er juillet 2025, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a annoncé qu'un diplomate français avait pu rendre visite à Cécile Kohler et Jacques Paris, confirmant ainsi qu'ils étaient sains et saufs. Cette visite a été obtenue après une forte pression diplomatique exercée par la France sur l'Iran. Cependant, le ministre n'a pas précisé le lieu exact où s'est déroulée la visite.
Réaction des familles
Avant cette visite, les familles des deux détenus avaient exprimé leur préoccupation et exigé une preuve de vie immédiate, surtout après l'attaque de la prison. Noémie Kohler, la sœur de Cécile, avait déclaré être sans nouvelles de sa sœur depuis le 28 mai et rejetait l'assurance donnée par les autorités iraniennes selon laquelle les deux Français n’avaient pas été blessés durant la frappe.
Politique française
La France, par la voix de ses autorités, continue de dénoncer ce qu’elle considère comme une situation de « chantage d'État », demandant la libération de ses ressortissants. En parallèle, le président Emmanuel Macron a évoqué cette question à plusieurs reprises avec son homologue iranien, exhortant à leur libération immédiate.
Conclusion
Le cas de Cécile Kohler et de Jacques Paris reste un sujet de grande préoccupation pour la France, qui poursuit ses efforts diplomatiques pour obtenir leur libération. La récente visite consulaire a apporté un soulagement partiel aux familles, bien qu’elle ne garantisse pas une résolution rapide de leur situation.