Résumé de l'affaire
En juillet 2025, un gynécologue exerçant à Bonneville, en Haute-Savoie, a été condamné à dix ans de réclusion criminelle. Au total, trente femmes avaient porté plainte contre lui pour des actes présumés de viols et d'agressions sexuelles commis entre 2009 et 2015. Cependant, la cour criminelle de Haute-Savoie l'a reconnu coupable de viol sur seulement neuf d'entre elles, estimant que les faits concernant les 21 autres plaignantes n'étaient pas suffisamment établis. Le condamné bénéficie d'un délai de dix jours pour faire appel de cette décision.
Détails du Procès
André Kahil, âgé de 61 ans, a comparu depuis le 16 juin dans le cadre de ce procès qui a duré trois semaines. Durant le procès, il a nié avoir commis tout acte d'agression, affirmant que les actes étaient soit justifiés, soit n'avaient jamais eu lieu. La défense a souligné un manque de preuves tangibles, les avocats plaidant l'acquittement tandis que l'accusation réclamait une peine plus lourde.
Témoignages et Déclarations
Les victimes, dont certaines étaient mineures au moment des faits, ont témoigné durant le procès des agressions subies lors de consultations. Selon leurs déclarations, plusieurs actes pratiqués par le gynécologue, tels que les "massages vaginaux" ou les touchers rectaux, n'étaient pas médicalement justifiés selon les experts, ce point étant mis en évidence par les parties civiles. Le gynécologue, quant à lui, a insisté sur son innocence, appuyant que ses actions visaient uniquement le bien-être de ses patientes.
Réactions après le verdict
À l’énoncé du verdict, les réactions parmi les parties civiles ont été variées. Certaines femmes éprouvaient de la satisfaction quant à la reconnaissance de leur statut de victime, alors que d'autres se sentaient lésées du fait que leurs plaintes n'ont pas abouti à une condamnation. L'interdiction à vie d'exercer la profession de gynécologue a également été prononcée à l'encontre d'André Kahil.
Conclusion et Conséquences
L'affaire met en lumière le contexte complexe des procès liés aux agressions sexuelles, où la charge de la preuve et la crédibilité des témoignages jouent un rôle central. Elle soulève également des questions sur l'usage et l'abus de l'autorité médicale dans les soins prodigués aux patientes. L'homme doit désormais être incarcéré au centre pénitentiaire d'Aiton, bien qu'il envisage d'interjeter appel pour contester le verdict.