Contexte de l'accident
Le 29 décembre 2024, un Boeing 737-800 de la compagnie aérienne sud-coréenne Jeju Air s'est écrasé à l'aéroport de Muan, en Corée du Sud. L'accident a causé la mort de 179 personnes, ne laissant que deux survivants parmi les 181 passagers à bord. Cet incident est désormais considéré comme la pire catastrophe aérienne sur le sol sud-coréen.
Enquête et perquisitions
Les autorités sud-coréennes ont imposé une interdiction de voyage au PDG de Jeju Air, Kim E-bae, dans le cadre de l'enquête sur l'accident. Cette décision s'accompagne de perquisitions menées le 2 janvier 2025 dans plusieurs sites, dont l'aéroport de Muan, le bureau de Jeju Air à Séoul, et un bureau de l'autorité régionale du secteur aérien à Muan. Ces actions ont été ordonnées pour soupçons de négligence professionnelle ayant entraîné des pertes humaines.
Analyse technique
Les deux boîtes noires de l'appareil - l’enregistreur des données de vol et l’enregistreur des conversations du cockpit - ont été récupérées sur le site du crash. L’enregistreur des données, endommagé, sera envoyé aux États-Unis pour analyse, tandis qu'une première extraction des données des conversations a déjà eu lieu. Les enquêtes préliminaires incluent des considérations sur une possible collision avec des oiseaux et l'impact contre un mur de béton situé en bout de piste.
Inspections des Boeing 737-800
Suite à l'accident, les autorités sud-coréennes ont ordonné des inspections de tous les Boeing 737-800 utilisés par six transporteurs sud-coréens, soit 101 appareils, en particulier concernant les trains d'atterrissage, soupçonnés de défaillance sur l’appareil accidenté. Le président par intérim, Choi Sang-mok, a demandé que des mesures immédiates soient prises si des problèmes sont découverts lors de ces inspections.
Réactions et hommages
Des hommages aux victimes ont été rendus à l'aéroport de Muan. Des proches ont pu se recueillir sur le site, déposant des fleurs et des messages. Dans tout le pays, des lieux de recueillement ont été établis, témoignant de l'émotion suscitée par cette tragédie parmi la population et entraînant même une saturation temporaire des réseaux de téléphonie mobile autour des sites commémoratifs.








