Contexte du crash
Le 25 décembre 2024, un avion de la compagnie Azerbaijan Airlines assurant la liaison entre Bakou, en Azerbaïdjan, et Grozny, en Tchétchénie, s'est écrasé au Kazakhstan, provoquant la mort de 38 personnes. Cet incident a conduit la compagnie à annoncer la suspension de ses vols vers sept villes russes du Caucase, en raison des risques pour la sécurité des vols.
Résultats préliminaires de l'enquête
Les premiers résultats de l'enquête mentionnent une "interférence externe, physique et technique" comme cause possible du crash. Cette déclaration a été faite par Azerbaijan Airlines. Les spéculations autour de l'accident incluent l'hypothèse d'un missile de la défense antiaérienne russe comme étant responsable de l'explosion de l'appareil, bien que cette possibilité n'ait pas été officiellement confirmée.
Reprises et positions officielles
Le Kremlin s'est abstenu de tout commentaire sur les causes du crash tant que l'enquête est en cours. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a précisé que des commentaires ne seraient faits qu'à l'issue des investigations. En revanche, la Russie justifie la trajectoire de l'avion par une prétendue attaque aérienne de drones ukrainiens dans l'espace aérien de Grozny à l'époque du crash.
Réactions internationales
L'Ukraine a rapidement accusé la Russie d'avoir failli à protéger l'espace aérien et a qualifié la Russie de responsable de cet accident tragique. Des experts et médias occidentaux ont également soulevé la question d'un tir de missile venant de la défense russe.
Conséquences pour Azerbaijan Airlines
Suite au crash, Azerbaijan Airlines a suspendu ses vols vers Grozny ainsi que vers Mineralnyïe Vody, Sotchi, Makhatchkala, Volgograd, Oufa, et Samara. Cependant, la compagnie continue d'opérer ses vols vers d'autres grandes villes russes, telles que Moscou, Saint-Pétersbourg, Ekaterinbourg, Astrakhan, Kazan et Novossibirsk.
Enquête en cours
L'enquête sur cet accident se poursuit, avec une attente de résultats définitifs qui pourraient clarifier les causes exactes du crash. L'incident soulève des préoccupations sur la sécurisation de l'espace aérien dans cette région contestée.