Accident et état végétatif
Benjamin Danielou a été plongé dans un coma végétatif à la suite d'un accident de scooter survenu en Thaïlande lors d'un stage étudiant en 2005. Rapatrié en France, il a été hospitalisé dans une clinique du Morbihan où il a été maintenu en sédation profonde et continue pendant plusieurs années. Les équipes médicales ont estimé que son état était irréversible et que seules certaines fonctions du tronc cérébral étaient préservées.
Évolution médicale et dernière détérioration
Selon la famille, l'état de santé de Benjamin Danielou s'est dégradé ces dernières semaines en raison d'un cancer de la vessie métastasé, qui s'est étendu aux reins et au foie et a entraîné une septicémie. La famille a indiqué que cette détérioration a conduit à une dégradation rapide de son état général.
Décès
La famille a annoncé le décès de Benjamin Danielou au lever du jour le 23 novembre 2025. Le père, Maxime Danielou, a rendu publique l'information et a décrit la fin de vie de son fils par des propos rapportés par les médias.
Recours judiciaires et responsabilités
Après l'accident, la famille a engagé des démarches judiciaires. Une décision de justice a reconnu la responsabilité de l'établissement lié à la formation de Benjamin, la Chambre de commerce et d'industrie ayant été jugée coupable d'une "faute inexcusable de l'employeur" dans le cadre du dossier mentionné par la famille.
Demandes relatives à la fin de vie et engagement familial
Les parents de Benjamin ont exprimé publiquement leur souhait d'obtenir la possibilité d'une aide pour abréger la fin de vie de leur fils, notamment par une injection létale, demande qui n'a pas été acceptée par les autorités médicales ou judiciaires. Ils ont fait valoir que, dans le cadre du droit français applicable, les options qui leur ont été proposées se limitaient à l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation et à la mise en place d'une sédation prolongée.
La famille a déclaré son intention de poursuivre son engagement pour faire évoluer la législation sur la fin de vie. Les proches précisaient par ailleurs avoir assuré des visites régulières, sur de longues distances, pendant la période de maintien en vie de Benjamin.








