Résumé de la décision judiciaire

Le tribunal judiciaire d’Auch a condamné George Tilsley, joueur de rugby professionnel, à deux ans d’emprisonnement, dont un an ferme aménageable. La condamnation a été prononcée le 4 décembre 2025 et porte sur des faits de violences conjugales imputés à Tilsley entre 2016 et 2022.

Faits allégués et témoignages

Selon la décision, deux anciennes compagnes ont décrit des épisodes comprenant insultes, coups et étranglements, souvent survenant lorsque l’intéressé consommait de l’alcool. Plusieurs témoins ont également évoqué des comportements dangereux liés à la consommation d’alcool. Le mis en cause a nié les violences physiques lors de l’audience. Sa défense a plaidé la relaxe en invoquant le doute et en contestant la matérialité de certains éléments.

Procédure et antécédents

La procédure a inclus l’audition des parties et des témoins. En 2023, George Tilsley avait été condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis pour des faits de violences conjugales distincts. À la suite de cette première condamnation, il avait été écarté d’un engagement au Stade toulousain. Au moment de la présente procédure, il évoluait au club de Soyaux-Angoulême (Pro D2).

Peines et mesures complémentaires

Outre la peine d’emprisonnement de deux ans, dont un an ferme aménageable, le tribunal a imposé une obligation de soins, le suivi d’un stage sur les violences interfamiliales et l’indemnisation des victimes. La partie ferme de la peine est susceptible d’un aménagement ; le condamné peut être convoqué devant le juge d’application des peines pour en fixer les modalités. Il dispose d’un délai légal pour interjeter appel.

Parcours professionnel

George Tilsley a porté les couleurs de plusieurs clubs français, dont Perpignan (USAP), l’Union Bordeaux-Bègles, le SU Agen, et était engagé par Soyaux-Angoulême au moment des faits. Il avait été ponctuellement recruté par le Stade toulousain comme joker Coupe du monde avant d’être écarté en 2023.

Observations finales

La décision reprend les réquisitions du ministère public et intègre des mesures judiciaires visant à répondre aux faits retenus. Les éléments factuels et procéduraux figurent dans le dispositif rendu par le tribunal. Toute décision d’appel et les suites éventuelles de l’exécution de la peine seront à suivre dans la procédure pénale.