Contexte
Le président des États-Unis a annoncé via son réseau social qu'il prononcerait une adresse à la nation depuis la Maison Blanche, portant notamment sur l'immigration et l'économie. L'annonce a été relayée par sa porte-parole, qui a indiqué que le discours évoquerait des « succès » de l'année écoulée et des décisions envisagées pour l'année suivante. Le président avait tenu récemment un rassemblement en Pennsylvanie et était attendu pour un déplacement en Caroline du Nord.
Contenu du discours
Lors de l'allocution diffusée en soirée, le président a présenté une évaluation positive de la situation économique et a affirmé que « le meilleur reste à venir ». Il a déclaré que le pays était prêt pour « un boom économique comme le monde n'en a jamais connu » et a attribué une partie des difficultés précédentes à l'administration précédente, en accusant son prédécesseur d'avoir laissé l'économie « au bord de la ruine ».
Le président a annoncé l'envoi de chèques de 1 776 dollars à 1,45 million de militaires, présentés comme des « dividendes du guerrier ». Il a aussi évoqué, sans documents détaillés dans le discours, des montants d'investissements et des baisses de prix des médicaments. Certaines des sommes et pourcentages présentés ont été qualifiés de contestés ou d'imprécis par des observateurs et des analystes.
Sur l'immigration, il a maintenu une rhétorique visant à lier l'afflux de personnes aux difficultés économiques et sociales, employant des termes tels que « remigration » ou « migration inversée » pour décrire les effets attendus de sa politique. Il a dit vouloir poursuivre des expulsions et des restrictions sur l'immigration, et a imputé aux flux migratoires des pressions sur le logement, l'emploi et les services de santé.
Réactions et perception publique
Des enquêtes d'opinion publiées autour de la période du discours ont montré une part significative de la population estimant que la conjoncture économique se dégrade ou ne leur est pas favorable. Selon des sondages cités publiquement, une majorité d'Américains jugent la situation économique défavorable à leur niveau personnel.
Des responsables politiques ont réagi. Des élus de l'opposition ont critiqué la vision présentée comme déconnectée de la perception des ménages. Des conseillers au sein de l'administration ont défendu la trajectoire économique, en appelant à la patience et en évoquant des effets retardés des investissements sur l'emploi industriel. Un membre de l'équipe économique a estimé qu'il faudrait plusieurs mois pour observer un rebond de l'emploi industriel.
Enjeux politiques et conséquences potentielles
La politique commerciale et les droits de douane, réaffirmés par le président, constituent un pilier de sa stratégie économique et suscitent des réactions contradictoires au sein de l'opinion publique et des acteurs politiques. L'impasse au Congrès sur des textes liés à la santé a été signalée comme susceptible d'entraîner des hausses de primes d'assurance-santé pour des millions d'assurés, une évolution qui peut affecter le jugement des ménages sur la situation économique.
Le discours intervient dans un contexte politique marqué par des échéances électorales à venir, des déplacements de campagne et des appels au rassemblement de la part du camp présidentiel. Les arguments présentés dans l'allocution, ainsi que les annonces ponctuelles, sont susceptibles d'alimenter le débat public sur la trajectoire économique et les politiques migratoires à court terme.








![Donald Trump a signé un décret pour classer le fentanyl comme "arme de destruction massive". [KEYSTONE - BONNIE CASH / POOL]](/_next/image?url=%2Fapi%2Fprotected-media%3Fpath%3D%252Ftrump_qualifie_le_fentanyl_d_arme_de_destruction_massive_71b0f1fc_42020e22ab.png&w=256&q=75)