Contexte et allocution
Le président des États-Unis a prononcé une brève allocution télévisée depuis la Maison Blanche le 17 décembre 2025, ouvrant son intervention par la phrase « Bonsoir l'Amérique. Il y a onze mois j'ai hérité d'un désastre et je le répare. ». Le discours a été diffusé en direct en soirée.
Annonces et déclarations présidentielles
Lors de cette allocution, le président a annoncé l'envoi à 1,45 million de militaires américains de "dividendes du guerrier", des chèques d'un montant de 1 776 dollars. Il a présenté plusieurs pronostics et bilans économiques, affirmant notamment que l'économie américaine allait connaître « un boom économique comme le monde n'en a jamais connu » et que les prix commençaient à baisser « rapidement », tout en reconnaissant que la lutte contre l'inflation n'était « pas encore finie ».
Le président a également avancé des chiffres et promesses : il a déclaré avoir « résolu huit guerres », a évoqué 18 000 milliards de dollars de nouveaux investissements aux États-Unis depuis son retour au pouvoir, et a affirmé que le prix des médicaments allait baisser jusqu'à « 600 % ». Des observateurs et spécialistes cités dans la presse ont qualifié certaines de ces affirmations d'inexactes ou incohérentes, notamment en ce qui concerne le chiffre de huit guerres et la réduction « jusqu'à 600 % » des prix des médicaments.
Sur le plan commercial et social, il a réaffirmé son soutien aux droits de douane et exprimé sa volonté de supprimer le système d'assurance-santé subventionné connu sous le nom d'Obamacare.
Positions sur l'immigration et mesures associées
Le président a imputé plusieurs difficultés économiques et sociales à une « invasion » d'immigrés imputée au mandat de son prédécesseur, et a décrit avoir engagé un processus de « migration inversée » ou de « remigration ». Il a accusé les immigrés d'avoir contribué à une crise du logement, d'avoir pris des emplois, d'avoir accru la pression sur les hôpitaux et d'avoir pesé sur les finances publiques. L'administration mène, selon les déclarations et annonces rapportées dans la presse, une politique d'expulsions massives et de restrictions renforcées à l'immigration.
Réactions politiques et sondages
Des responsables politiques et des élus ont réagi au discours. Le sénateur démocrate Chuck Schumer a estimé que le président était déconnecté de la réalité vécue par de nombreux Américains et a affirmé que, selon lui, les prix et le chômage augmentaient sans amélioration visible.
Une enquête d'opinion PBS News/NPR/Marist publiée le même jour indique que 61 % des personnes interrogées jugeaient la conjoncture personnelle défavorable, contre 57 % en mai selon les mêmes sources citées. La perception négative de la situation économique a été présentée comme un facteur d'inquiétude pour les responsables politiques, en particulier à l'approche des élections législatives de mi-mandat.
Déclarations de représentants de l'administration et suivi politique
Plusieurs membres de l'entourage du président ont commenté la conjoncture et les perspectives économiques. Kevin Hassett, conseiller économique de la Maison Blanche, a souligné que la croissance restait forte et a estimé que la création d'emplois suit habituellement la croissance, prévoyant un rebond de l'emploi industriel d'ici environ six mois en lien avec les investissements annoncés. Le vice-président JD Vance a appelé à la patience et à la persévérance, déclarant que la réparation des dommages supposés du mandat précédent prendrait du temps.
Sur le plan politique, le président a poursuivi une série de meetings et de déplacements visant à mobiliser les électeurs, notamment en Pennsylvanie et en Caroline du Nord, et a exprimé publiquement sa frustration face à certains sondages sur son réseau social.
Éléments factuels et distinctions
Le texte de l'allocution comporte des annonces officielles (paiement aux militaires) et des déclarations politiques et chiffrées relevant d'affirmations personnelles du président. Certaines affirmations ont été contestées ou mises en question par des spécialistes et des responsables. Le discours a suscité des réactions partisanes et des débats sur l'état de l'économie, l'immigration et les priorités de la politique nationale.








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