Contexte et déclarations
Lors d'une interview télévisée diffusée sur NBC le dimanche 4 mai 2025, le président américain Donald Trump a suscité des controverses en déclarant qu'il ne savait pas s'il devait respecter la Constitution des États-Unis. À la question de savoir s'il pensait devoir respecter la Constitution, Trump a répondu "Je ne sais pas". Il a expliqué qu'il s'en remettait à ses "brillants avocats" pour suivre les directives de la Cour suprême.
Trump a également été interrogé sur le fait que la Constitution américaine garantit une procédure judiciaire équitable pour toutes les personnes présentes aux États-Unis, quelle que soit leur citoyenneté. À cela, il a répondu qu'il n'était pas avocat et qu'il ne savait pas.
Lutte contre l'immigration et décisions judiciaires
Depuis le début de son second mandat en janvier 2025, Donald Trump a intensifié ses mesures contre l'immigration irrégulière, qualifiant les entrées non autorisées de "criminels venus de l'étranger" et orchestrant des opérations de police menées de manière visible. Certaines de ces mesures incluent le recours à une loi de 1798 dite des "ennemis étrangers", historiquement utilisée uniquement en temps de guerre, pour justifier des expulsions sans procédure judiciaire régulière. Cependant, des tribunaux fédéraux et la Cour suprême ont temporairement bloqué certaines de ces actions, affirmant que les personnes concernées devaient avoir la possibilité de présenter leur cas.
Positions sur un troisième mandat
Donald Trump a également abordé, lors de cette interview, l'hypothèse d'un troisième mandat. Bien que la Constitution interdise un troisième mandat présidentiel, le président a nié vouloir poursuivre cette voie, déclarant : "Ce n'est pas ce que je cherche à faire". Trump souhaite se concentrer sur quatre années "très bonnes" et compte passer le relais à un "grand républicain", nommant son vice-président J.D. Vance et son secrétaire d'État Marco Rubio comme successeurs potentiels.
Relations avec le Canada
Lors de l'interview, Trump a été interrogé sur ses récentes remarques concernant l'annexion hypothétique du Canada en tant que 51e État des États-Unis. Bien qu'il ait mentionné l'inégalité économique entre les deux pays, il a signalé qu'il était "très improbable" que les États-Unis recourent à la force pour résoudre cette situation.