Faits
Plusieurs drones ont été repérés à proximité de la trajectoire de vol de l'avion du président ukrainien Volodymyr Zelensky lors de sa visite en Irlande, le lundi 1er décembre. Les appareils ont été détectés au large de Dublin par l'équipage d'un navire de la marine irlandaise, le patrouilleur William Butler Yeats. Selon les informations rapportées, jusqu'à cinq drones étaient présents sur la trajectoire de l'avion.
Détection et alerte
L'observation a déclenché une alerte de sécurité majeure. Des renforts de sécurité ont été déployés par les autorités irlandaises pour assurer le déroulement de la visite. Des rapports indiquent que les drones ont été repérés vers 23 heures, heure locale, peu de temps après le passage de l'avion, qui était légèrement en avance.
Mesures prises et déroulement de la visite
Les forces de sécurité irlandaises, y compris la police (Garda Síochána) et les forces de défense, ont indiqué qu'elles avaient apporté un soutien opérationnel aux mesures de sécurité. La présidence ukrainienne a déclaré que la partie hôte était responsable de la sécurité et que, d'après les informations communiquées aux autorités ukrainiennes, la présence des drones n'avait pas eu d'impact sur la visite. La délégation ukrainienne est arrivée tard le lundi et est repartie le lendemain, la visite s'étant déroulée selon le programme annoncé.
Enquête et déclarations officielles
La police irlandaise a ouvert une enquête et a indiqué qu'une unité d'enquête spéciale de la Garda Síochána travaillait sur le dossier en collaboration avec les forces armées et des partenaires internationaux en matière de sécurité. Le Premier ministre irlandais a annoncé qu'il réunirait le Conseil national de sécurité pour évoquer l'incident.
Des représentants ukrainiens ont déclaré avoir été informés de l'incident. Les autorités irlandaises ont limité leurs commentaires publics pour des raisons de sécurité opérationnelle.
Contexte et incidents récents en Europe
Des survols de drones et des incursions aériennes non identifiées ont été signalés dans plusieurs pays européens ces derniers mois, entraînant des perturbations aériennes et des enquêtes. Certains responsables et médias ont évoqué la piste d'une ingérence étrangère, sans attribution formelle établie par les enquêtes en cours. La présidente de la Commission européenne a qualifié ces incursions de "guerre hybride".








