Contexte
L'élection présidentielle hondurienne s'est tenue le 30 novembre 2025. Le scrutin était organisé au premier tour, la majorité simple déterminant le vainqueur. Les électeurs devaient également renouveler les 128 sièges législatifs et élire des autorités locales. Environ 6,5 millions de Honduriens étaient appelés aux urnes. Le mandat présidentiel à pourvoir devait couvrir la période 2026–2030.
Candidats principaux
- Nasry Asfura, ancien maire de Tegucigalpa et candidat du Parti national, âgé de 67 ans.
- Salvador Nasralla, présentateur et candidat du Parti libéral, âgé de 72 ans.
- Rixi Moncada, avocate et candidate du parti de gauche LIBRE, âgée de 60 ans.
Dépouillement et résultats partiels
Le dépouillement des bulletins s'est déroulé dans la nuit et pendant les jours suivant le scrutin. Les chiffres communiqués par le Conseil national électoral (CNE) et les procès-verbaux de résultats préliminaires ont évolué au fil du comptage :
- Lors d'un premier bilan partiel portant sur un peu plus d'un tiers des bureaux, Nasry Asfura était crédité de 40,6 % des suffrages.
- Des résultats publiés avec environ 40 % des votes dépouillés indiquaient Asfura à 41 %, Salvador Nasralla à 39 % et Rixi Moncada à 20 %.
- Une estimation ultérieure, après le dépouillement d'environ 56 % des bulletins, plaçait Asfura à 40,0 % et Nasralla à 39,8 %.
Ces chiffres étaient qualifiés de préliminaires et susceptibles d'évoluer au fur et à mesure du traitement des votes restants. Le candidat arrivé en tête au terme du comptage national devait être déclaré président lorsque le Conseil annoncerait le résultat final, dans le respect des délais prévus par la législation électorale.
Interventions et déclarations internationales
Le président des États-Unis a apporté son soutien public à Nasry Asfura dans les jours précédant le scrutin et a déclaré qu'il conditionnerait l'aide américaine au Honduras à l'issue du vote. Il a en outre annoncé son intention d'accorder une grâce à l'ancien président Juan Orlando Hernández, condamné aux États-Unis pour des faits liés au trafic de stupéfiants.
Des déclarations de soutien public d'autres responsables étrangers ont également été relayées. Plusieurs candidats ont indiqué qu'ils envisageraient, en cas d'élection, de rouvrir des relations diplomatiques avec Taïwan, relations rompues en 2023.
Observateurs, contexte institutionnel et climat électoral
Des missions d'observation internationales et régionales ont été déployées. Des acteurs politiques ont dénoncé des risques de fraude et exprimé des préoccupations concernant l'indépendance des institutions électorales. Les autorités d'observation ont évalué la tenue du scrutin et le déroulement du dépouillement selon leurs propres observations.
Le Conseil national électoral a prévu des communications initiales de résultats préliminaires pendant la soirée électorale et dispose d'un délai légal pour proclamer les résultats définitifs.
Enjeux socio-économiques et sécurité
Les thèmes économiques et sécuritaires ont dominé le débat public : pauvreté, inégalités, violence et lutte contre la criminalité organisée. Les envois de fonds des Honduriens établis à l'étranger représentent une part importante des revenus du pays. Des décisions récentes en matière de politique migratoire ont entraîné des expulsions et des modifications de statuts de protection pour des ressortissants honduriens à l'étranger.
Les principaux candidats ont présenté des propositions axées sur l'attraction d'investissements, le soutien à l'industrie et à l'agriculture, et des mesures fiscales. Les questions liées à la corruption et aux liens avec le trafic de stupéfiants ont été largement évoquées dans le débat public.
Suite du processus
Le dépouillement complet des votes et la publication des résultats officiels se sont poursuivis après la diffusion des chiffres partiels. Le résultat final devait être annoncé dans les délais prévus par la législation électorale, après vérification et traitement des votes restants.








