Aperçu des tendances dans les municipales 2026 à Marseille
Pour les élections municipales de 2026 à Marseille, un sondage commandé par le parti "Les Amis de Martine Vassal" met en avant la présidente de la Métropole, Martine Vassal, en tête des intentions de vote avec 28 %, devançant de peu le maire sortant, Benoît Payan, crédité de 27 %. Ce sondage, réalisé par l'Ifop, montre également la position significative de Sébastien Delogu (LFI/EELV) avec 20 %, alors que Franck Allisio (RN) est à 15 % et Stéphane Ravier (ex-RN) atteint 10 %.
Deux scénarios ont été testés pour le second tour. Dans le cas d'une triangulaire, Benoît Payan semble favori pour conserver son poste avec 41 % contre 36 % pour Martine Vassal et 23 % pour Franck Allisio. Cependant, si le second tour voit la présence de cinq listes, les résultats prévoient 31 % pour Payan et 29 % pour Vassal, avec Delogu, Allisio, et Ravier fermant la marche.
Tentative de refonte de l'opposition à Caen
À Caen, le groupe "Citoyens à Caen", dirigé par Xavier Le Coutour et Laurence Maunoury, appelle à un "rassemblement citoyen" pour les élections municipales. Le groupe, constitué principalement d'élus locaux déçus par l'actuelle gestion par l'union de la gauche, vise à proposer une alternative moins axée sur les partis traditionnels et davantage sur les citoyens, notamment ceux vivant dans des quartiers perçus comme marginalisés.
Stratégie d'implantation de Horizons en Seine-et-Marne
En Seine-et-Marne, le parti Horizons mené par Édouard Philippe cherche à accroître son influence par le biais des municipales 2026. Frédéric Valletoux, responsable régional, a affirmé l'importance de ces élections pour consolider les bases locales du parti, tout en préparant une éventuelle candidature présidentielle d'Édouard Philippe. Horizons ne cherche pas nécessairement à présenter des listes partout, mais est prêt à collaborer avec d'autres formations partageant ses valeurs.
Propositions atypiques à Toulouse
Richard Mébaoudj, candidat à Toulouse, propose l'installation d'abris antiaériens, soulignant la nature stratégique de la ville dans les infrastructures aérospatiales. S'inspirant de mesures prises en Allemagne, Mébaoudj souligne la nécessité d'une "défense passive" face aux tensions géopolitiques.
Dynamique complexe à Paris
À Paris, Rachida Dati est en tête des sondages avec 28 à 34 % d'intentions de vote selon un sondage Elabe. Cependant, la gauche, bien que forte de 50 % d'intentions globales, pourrait être désunie par l'émergence de Sophia Chikirou (LFI). Les partis socialistes repoussent l'idée d'une alliance avec LFI, complexifiant ainsi les discussions pour une potentielle coalition de gauche. LFI, pour sa part, conditionne une éventuelle alliance à une approche radicalement différente de certains aspects de la gestion municipale actuelle.
Conclusion
Ces différentes campagnes électorales en France mettent en lumière une diversité de stratégies et montrent un jeu politique complexe où les alliances, tant à gauche qu'à droite, restent cruciales pour déterminer l'issue des municipales de 2026. L'accent est particulièrement mis sur le rôle des sondages et leurs implications potentielles sur les stratégies des candidats et des partis.