Extension de l'âge limite pour le complément du libre choix du mode de garde
À partir du 1er septembre, le complément du libre choix du mode de garde (CMG) sera étendu pour les familles monoparentales. Initialement limité à six ans, ce complément sera désormais accessible jusqu'à douze ans pour les enfants dont les parents sont isolés. Cette décision vise à offrir un soutien financier accru aux familles monoparentales, afin de couvrir une partie des frais liés à la crèche ou aux services d'une nounou.
Contexte et mise en œuvre
L'extension du CMG s'inscrit dans la feuille de route dévoilée à l'automne précédent par l'ancienne ministre des Familles, Agnès Canayer. La ministre actuelle de la Santé, Catherine Vautrin, a confirmé la mise en place de cette mesure, qui entrera en vigueur début septembre, selon un décret publié récemment. Cette aide est allouée par les Caisses d'allocations familiales sous des conditions de ressources spécifiques.
Dispositions associées et nouveaux modes de calcul
En plus de l'extension de l'âge, un nouveau mode de calcul pour le CMG sera mis en place à partir du 1er décembre. Ce mode de calcul est conçu pour répondre aux besoins d'accueil accrus des familles et pour améliorer le soutien financier envers celles ayant des revenus modestes. Le calcul s'adaptera désormais au nombre d'heures d'accueil nécessaires et prendra en compte les ressources financières des parents.
En cas de résidence alternée, chaque parent peut désormais être reconnu comme allocataire pour la période durant laquelle il a la garde de l'enfant. Le montant du CMG sera versé proportionnellement au temps de garde.
Impact attendu
Selon le ministère, environ 700 000 familles bénéficient actuellement de ce complément. L'objectif est de réduire le reste à charge des familles, surtout celles avec des ressources limitées. Par exemple, pour une famille avec un revenu mensuel de 2 000 euros, le reste à charge devrait diminuer de 350 à 200 euros par mois. La modification du mode de calcul de l'effort financier devrait permettre une meilleure adaptation des aides aux besoins réels des familles.