Contexte de l'affaire
Dans la nuit du Nouvel An, à Hautmont, dans le Nord de la France, un drame s'est produit lorsque le corps d'une femme de 52 ans a été retrouvé roué de coups au sein de son domicile familial. Le mari de la victime, âgé de 49 ans, a rapidement été interpellé par les forces de l'ordre. Il a été mis en examen pour homicide volontaire par conjoint et placé en détention provisoire, comme l'indique un communiqué du parquet de Valenciennes.
Les événements précédant le crime
Des semaines avant le meurtre, le 6 décembre, l'époux avait déposé une main-courante au commissariat de Maubeuge, exprimant des soupçons d'adultère à l'encontre de sa femme. Par la suite, le 11 décembre, il avait manifesté une volonté de mettre fin à ses jours, ce qui avait conduit les services de police à intervenir à leur domicile.
Réactions officielles
Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité femmes-hommes, a réagi en affirmant que "on n'interroge jamais le passé de la victime, ce n'est pas ça qui nous importe", dans un entretien accordé à France Inter. Elle a également annoncé son intention de se rendre à Hautmont pour évaluer la situation à la demande du maire local.
Impact et statistiques
Ce féminicide intervient dans un contexte où, selon les statistiques fournies par le ministère de l'Intérieur fin novembre, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France en 2023, un chiffre en baisse de 19% par rapport à 2022.
Réactions politiques
La fédération Nord du Parti Communiste, ainsi que son secrétaire national, Fabien Roussel, ont exprimé leur indignation et ont appelé à une action collective pour mettre fin à ces tragédies répétitives. Le discours s’inscrit dans une critique plus large de ce que certains considèrent comme une réponse insuffisante des gouvernements successifs à ce grave problème de société.
