Fermeture du Global Engagement Center
Le Global Engagement Center (GEC), une agence du département d'État américain dédiée à la lutte contre la désinformation étrangère, a été officiellement fermé. Cette fermeture fait suite à une décision du Congrès américain de ne pas renouveler son financement, prise dans le cadre d'un accord pour éviter un "shutdown" gouvernemental. Disposant d'un budget annuel de 61 millions de dollars et comptant environ 120 employés, le GEC était la seule entité fédérale chargée de contrer les campagnes de désinformation orchestrées par des pays rivaux tels que la Chine et la Russie.
Critiques et controverses
Depuis sa fondation il y a huit ans, le GEC a été régulièrement critiqué, notamment par des figures républicaines et Elon Musk, PDG de SpaceX et Tesla. Ces critiques portaient sur des allégations de censure et de surveillance des communications internes aux États-Unis. Musk, qui avait été nommé à une commission pour l'efficacité gouvernementale par Donald Trump, a qualifié le GEC de "menace pour la démocratie" et du "pire agent de censure gouvernementale". Les responsables du GEC ont rejeté ces accusations, affirmant l'importance de leur mission dans la défense contre les ingérences étrangères.
Conséquences et initiatives à venir
Sous la direction de James Rubin, le GEC avait récemment initié une coalition multinationale basée à Varsovie pour contrer la désinformation émanant de la Russie en lien avec la situation en Ukraine. De plus, le GEC avait mis en garde concernant les stratagèmes de la Chine visant à restreindre la liberté d'expression mondiale à travers la désinformation.
Analyse des divergences
La fermeture du GEC illustre les désaccords entre diverses factions politiques aux États-Unis et soulève des interrogations sur le rôle des agences fédérales dans la surveillance et la conquête de la désinformation. Alors que certains plaident pour l'importance cruciale de ces initiatives pour la sécurité nationale et la protection de l'intégrité des communications, d'autres estiment qu'elles nuisent aux libertés individuelles et pourraient être manipulées pour des objectifs politiques.








