L'armée américaine a frappé deux embarcations présumées de trafiquants de drogue dans l'est de l'océan Pacifique, entraînant la mort de cinq personnes, a indiqué le commandement Sud des États-Unis (Southcom).
Frappes récentes
Les frappes contre ces deux bateaux ont eu lieu au cours d'une période de plusieurs jours. Elles font suite à d'autres interventions la même semaine : des opérations ayant entraîné la mort de huit personnes à bord de trois bateaux et, un autre jour, la mort de quatre personnes dans une embarcation.
Bilan depuis le début des opérations
Un décompte officiel, fondé sur des informations des autorités, faisait état d'au moins 104 personnes tuées depuis le lancement de ces opérations en septembre, ciblant des navires soupçonnés de participer au narcotrafic dans les Caraïbes et l'est du Pacifique.
Déclarations du commandement américain
Le Southcom a publié des messages accompagnés de vidéos montrant des embarcations en feu. Dans sa communication, le commandement a affirmé que les navires "transitaient le long des routes connues du narcotrafic dans le Pacifique Est" et qu'ils étaient "impliqués dans des opérations de trafic de drogue". Selon cette source, cinq hommes ont été tués au cours des frappes et les opérations se sont déroulées en eaux internationales.
Questions juridiques et réactions internationales
La légitimité juridique de cette campagne fait l'objet de débats au niveau national et international. Des experts et des responsables onusiens ont dénoncé des exécutions extrajudiciaires en lien avec ces opérations.
Contexte politique et mesures liées au Venezuela
Le président américain a accusé son homologue vénézuélien d'entretenir des liens avec des réseaux de trafic de drogue, allégation réfutée par le gouvernement vénézuélien. L'administration américaine a par ailleurs annoncé un blocus visant des pétroliers soumis à des sanctions se rendant au Venezuela ou en partant. Sur la question d'une intervention terrestre éventuelle, des membres du Congrès, de l'opposition comme de la majorité, estiment qu'une opération sur le sol vénézuélien nécessiterait l'autorisation du Congrès ; l'exécutif affirme cependant ne pas être tenu de la demander. L'administration présente les frappes comme relevant d'un "conflit armé" contre des cartels qualifiés d'"organisations terroristes étrangères".








