Déclarations présidentielles
Le président des États-Unis a déclaré à la chaîne NBC, lors d’un entretien téléphonique diffusé le 19 décembre 2025, qu’il « n’exclut pas » la possibilité d’un conflit armé impliquant le Venezuela. Il a également affirmé que le président vénézuélien, Nicolás Maduro, « sait exactement ce que je veux », sans préciser si son objectif était de le renverser. Le gouvernement vénézuélien a nié les accusations portées contre M. Maduro.
Accusations et objectifs évoqués
Les autorités américaines ont accusé Nicolás Maduro d’être impliqué dans un réseau de trafic de drogues. Le président américain a maintenu ces accusations lors de son entretien, tandis que le gouvernement vénézuélien les a démenties.
Mesures récentes et opérations navales
Le président a annoncé un « blocus total » visant des pétroliers placés sous sanctions se rendant au Venezuela ou en partant. Il a indiqué que d’autres saisies de navires étaient prévues, après l’interception, la semaine précédente, d’un navire transportant du brut vénézuélien à destination de Cuba.
Par ailleurs, les États-Unis ont déployé un dispositif militaire important dans les Caraïbes et ont mené des frappes visant des embarcations suspectées de trafic de drogue dans les zones Caraïbes et Pacifique. Les autorités américaines signalent qu’au moins 104 personnes ont été tuées dans le cadre de ces opérations, et elles n’ont pas publié de preuves publiques établissant la participation des navires visés à des activités de trafic.
Le président américain a également évoqué la possibilité d’une intervention terrestre.
Déclarations du secrétaire d’État
Le secrétaire d’État a estimé que le « statu quo » avec le gouvernement vénézuélien était « intolérable » pour les États-Unis et a déclaré que l’objectif était de « changer la dynamique ». Il a accusé le « régime » vénézuélien de coopérer avec des groupes qualifiés par les déclarations américaines de narcoterroristes, sans préciser si les États-Unis visaient explicitement un changement de régime.
Interrogé sur le soutien de la Russie à Caracas, le secrétaire d’État a déclaré ne pas craindre une « escalade » avec la Russie tout en constatant l’existence d’un soutien diplomatique de Moscou à la partie vénézuélienne. Il a ajouté que rien ne contraindrait les États-Unis à appliquer leur blocus pétrolier.
Réactions politiques internes et sanctions
Des élus américains, au sein de l’opposition démocrate et au sein de la majorité présidentielle au Congrès, ont remis en cause la légalité des frappes et demandé que toute opération sur le sol vénézuélien obtienne l’aval du Congrès. Le secrétaire d’État, qui occupe également une fonction de conseiller à la sécurité nationale, a indiqué qu’« à ce stade » rien ne l’obligeait à informer le Congrès ni à solliciter son approbation pour les actions menées.
Parallèlement, les États-Unis ont annoncé de nouvelles sanctions visant sept membres de familles déjà sanctionnées antérieurement, y compris trois neveux de Nicolás Maduro. Ces nouvelles mesures s’ajoutent à des sanctions prononcées précédemment, dont certaines remontent au 11 décembre 2025.
Chronologie succincte des faits rapportés
- 11 décembre 2025 : sanctions antérieures contre des proches de responsables vénézuéliens mentionnées dans les annonces récentes.
- Semaine précédente à la diffusion de l’entretien (décembre 2025) : saisie d’un navire transportant du brut vénézuélien à destination de Cuba.
- 19 décembre 2025 : diffusion de l’entretien téléphonique du président américain au cours duquel il a déclaré ne pas exclure une guerre.



![Jour J pour la publication du dossier Epstein par le gouvernement Trump. [KEYSTONE]](/_next/image?url=%2Fapi%2Fprotected-media%3Fpath%3D%252Fpublication_des_documents_lies_a_l_affaire_jeffrey_epstein_6035a2d1_691c22f3f4.png&w=828&q=75)



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