Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a ordonné une frappe visant le « chef d'état‑major » du Hezbollah à Beyrouth le 23 novembre 2025. Le ministère libanais de la Santé a fait état d'un mort et de 21 blessés. L'armée israélienne a déclaré avoir visé un haut cadre du mouvement.

Détails de l'opération

Selon le bureau du Premier ministre israélien, l'attaque a été ordonnée sur recommandation du ministre de la Défense et du chef d'état‑major. Le communiqué officiel indique que l'armée israélienne a attaqué ce dirigeant à Beyrouth, l'accusant d'avoir dirigé le renforcement et l'armement de l'organisation.

L'armée israélienne a décrit l'intervention comme « une frappe précise visant un cadre clé du Hezbollah ». Des journalistes et des secouristes présents ont rapporté que la frappe avait touché les troisième et quatrième étages d'un immeuble de neuf étages, provoquant des dégâts et l'arrivée d'ambulances.

Le Hezbollah a confirmé qu'un de ses dirigeants avait été visé, sans préciser son état. Aucun bilan définitif n'avait été fourni lors des premiers comptes rendus.

Contexte

L'incident s'est produit dans la banlieue sud de Beyrouth, zone considérée comme un bastion du Hezbollah. Selon les comptes rendus, il s'agit de la cinquième frappe signalée depuis l'entrée en vigueur d'un cessez‑le‑feu entre Israël et le mouvement fin novembre 2024.

Israël affirme viser le renforcement et le réarmement présumés du Hezbollah au Liban, qu'il considère comme une violation du cessez‑le‑feu. Les autorités libanaises dénoncent régulièrement des frappes israéliennes sur le territoire libanais. Les États‑Unis, selon des déclarations publiques, exercent des pressions diplomatiques liées à l'application des dispositions du cessez‑le‑feu.

Réactions et déclarations officielles

Le bureau du Premier ministre israélien a indiqué que l'opération visait à empêcher un renforcement du Hezbollah et du Hamas. Benjamin Netanyahu avait déclaré auparavant que son pays ferait « tout ce qui est nécessaire » pour empêcher le réarmement de ces organisations.

Les autorités libanaises ont appelé la communauté internationale à intervenir pour mettre fin aux attaques contre le Liban. Des responsables locaux et des agences de secours ont décrit des blessés et des dégâts dans la zone touchée.

Aucun bilan définitif supplémentaire n'avait été fourni dans les premiers communiqués.