Résumé
Des frappes annoncées par Israël contre des responsables du Hamas à Doha ont déclenché des réactions diplomatiques et une remise en question du rôle du Qatar dans les négociations portant sur un cessez‑le‑feu à Gaza. Les événements ont été rapportés dans des articles datés du 10 septembre 2025.
Attaque à Doha et bilan rapporté
Selon des communiqués et des déclarations reprises par les médias, des frappes visant des membres de la direction du Hamas réunis à Doha ont été menées par Israël. Le mouvement palestinien a affirmé que les dirigeants visés avaient survécu, mais a fait état de six morts parmi des personnes présentes sur le lieu de l'attaque, y compris des collaborateurs et, selon le Hamas, un policier qatari. Des sources citées par la presse ont identifié des responsables du Hamas présents au moment de l'attaque, parmi lesquels Khalil al-Hayya, Khaled Mechaal et Zaher Jabarine. L'AFP a indiqué ne pas avoir pu joindre ces personnes.
Le représentant permanent d'Israël auprès de l'ONU a déclaré qu'il était "trop tôt pour se prononcer sur le résultat" de la frappe, selon des comptes rendus médiatiques.
Réactions qataries et question du rôle de médiateur
Le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, a déclaré aux médias que le pays « réévaluait tout » concernant son implication dans de futurs pourparlers sur un cessez‑le‑feu à Gaza et qu'il discutait des prochaines étapes avec Washington. Dans une intervention rapportée, il a estimé que la conduite d'acteurs impliqués dans les négociations remettait en cause l'utilité du processus mené jusqu'alors.
Le gouvernement qatari a, par ailleurs, condamné les frappes, estimant que des domiciles de membres du bureau politique du Hamas avaient été visés. Des articles citent le Premier ministre qatari qualifiant l'attaque de "terrorisme d'État" et exprimant l'indignation de Doha.
Réactions israéliennes et américaines
Des responsables israéliens ont justifié l'opération en indiquant que l'État agirait contre des responsables du Hamas « où qu'ils soient ». Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré que les responsables du Hamas seraient frappés si les conditions d'Israël pour mettre fin à la guerre — notamment la libération de tous les otages et le désarmement — n'étaient pas respectées, selon des comptes rendus.
Le représentant israélien à l'ONU a évoqué l'autonomie des décisions de sécurité d'Israël par rapport aux intérêts d'autres pays. Le président des États‑Unis mentionné dans la couverture médiatique a exprimé son mécontentement après l'attaque, selon des extraits rapportés.
Le Premier ministre israélien a, quant à lui, demandé aux États accueillant des responsables de groupes armés de les expulser ou de les traduire en justice, en avertissant que sinon Israël interviendrait.
Effets sur les négociations et sur les familles d'otages
Des responsables qataris ont indiqué qu'ils discutaient avec Washington des suites à donner et que le Qatar reconsidérait sa participation aux pourparlers. Le Premier ministre qatari a déclaré avoir rencontré des familles d'otages le matin de l'attaque et a estimé que l'opération pouvait compromettre les perspectives de négociation pour leur libération, selon la couverture médiatique.
Un responsable anonymisé du Hamas a déclaré que la réunion visée portait sur une proposition de cessez‑le‑feu présentée par le président américain, selon des déclarations reprises par la presse.
Situation militaire et humanitaire à Gaza
Parallèlement aux réactions internationales, la campagne militaire israélienne en cours dans la bande de Gaza s'est poursuivie, avec des frappes sur des immeubles résidentiels et des ordres d'évacuation signalés dans la ville de Gaza. Des images et reportages ont montré des bâtiments endommagés et des habitants fouillant des décombres.
Les bilans cités dans les articles mentionnent 1 219 morts côté israélien, selon un décompte de l'AFP fondé sur des données officielles, et au moins 64 656 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé de Gaza. Ces chiffres ont été repris dans la couverture médiatique et sont accompagnés d'indications sur la crise humanitaire affectant la population de la bande de Gaza.
Développements diplomatiques
Le Qatar a demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU. La présidente de la Commission européenne a proposé des mesures à l'encontre de responsables israéliens et une suspension partielle de l'accord d'association entre l'UE et Israël, propositions qui ont été contestées par des responsables israéliens.
Sources et attribution
Le présent article synthétise des éléments publiés dans des dépêches et comptes rendus datés du 10 septembre 2025, y compris des déclarations de responsables qataris, israéliens et du Hamas, ainsi que des bilans cités par l'AFP et par le ministère de la Santé de Gaza. Les chiffres de victimes et certaines descriptions proviennent des sources telles que mentionnées ci‑dessus, telles que reprises dans la presse.