Contexte
Christophe Gleizes, journaliste français, a été arrêté en Algérie le 28 mai 2024. Il s’était rendu dans le pays pour un reportage sur la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK), club de football basé à Tizi-Ouzou. La justice algérienne lui reproche d’avoir entretenu des contacts avec des personnes liées au Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK), organisation classée comme terroriste par les autorités algériennes.
Procédure judiciaire
À l’issue d’un premier procès en juin 2024, Christophe Gleizes a été condamné pour « apologie du terrorisme » et incarcéré. La Cour d'appel de Tizi-Ouzou a confirmé, le 3 décembre 2024, une peine de sept ans de réclusion. Les avocats du journaliste ont déposé un pourvoi en cassation le 14 décembre 2024, dans les délais légaux, pour demander la tenue d’un nouveau procès.
Mesures judiciaires antérieures
Après son arrestation, Christophe Gleizes avait été placé sous contrôle judiciaire et logé dans un hôtel avant son premier procès. À l’issue de ce procès de première instance, il a été incarcéré.
Recours et démarches parallèles
Les avocats ont inscrit un pourvoi en cassation afin de solliciter l’ouverture d’un nouveau procès. Les autorités et la famille ont également évoqué la possibilité d’une demande de grâce présidentielle auprès du chef de l’État algérien.
Réactions et démarches diplomatiques
La présidence française a déclaré qu’elle agirait auprès des autorités algériennes pour obtenir la libération et le retour du journaliste en France, qualifiant le jugement d’« excessif » et d’« injuste ». Des responsables politiques français et des organisations de défense de la liberté de la presse ont condamné la décision.
Mobilisation familiale et rencontres politiques
La famille de Christophe Gleizes a rencontré des responsables politiques en France. Sa mère et son beau‑père ont été reçus par le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. La famille a été reçue par des représentants politiques au Sénat et devait rencontrer le président de l’institution. Un membre de sa famille, son frère Maxime Gleizes, a publiquement appelé à une grâce présidentielle.
Situation actuelle
Le pourvoi en cassation vise à obtenir l’ouverture d’un nouveau procès. Parallèlement, la famille et les autorités françaises explorent des voies diplomatiques et administratives, dont une demande de grâce. L’affaire a entraîné des échanges politiques et diplomatiques entre la France et l’Algérie.








