Contexte général
La guerre en Ukraine, déclenchée par l'invasion russe en février 2022, demeure un conflit actif avec des bombardements fréquents sur les villes ukrainiennes. Les forces russes contrôlent actuellement environ 20 % du territoire ukrainien, et les hostilités se poursuivent des deux côtés avec des attaques régulières. Récemment, le Kremlin a intensifié ses opérations suite à des attaques ukrainiennes contre des aérodromes russes. Ces événements ont été qualifiés par le gouvernement russe comme une menace existentielle pour la sécurité nationale russe.
Détails des Frappes
Dans la nuit de vendredi à samedi 7 juin, des frappes russes ont frappé deux villes ukrainiennes : Kharkiv et Kherson. À Kharkiv, au moins trois personnes ont été tuées et 17 autres blessées. Les attaques ont été qualifiées de "plus puissantes" sur la ville depuis le début de la guerre. Selon Igor Terekhov, maire de Kharkiv, au moins 40 explosions ont été recensées rapidement, touchant la ville à coups de missiles, de drones de type Shahed et de bombes aériennes guidées.
À Kherson, un couple a perdu la vie lors d'une attaque qui a frappé deux immeubles résidentiels, selon Oleksandr Prokudin, gouverneur de la région.
Réactions et Conséquences
Ces frappes font partie d'une campagne plus large qui inclut une attaque massive par la Russie le jeudi précédant, utilisant 407 drones et 45 missiles à travers le pays. Ces opérations surviennent alors que les discussions de paix stagnent et que les exigences des deux camps restent inconciliables, ce qui aggrave l'impasse diplomatique.
En réponse, l'Ukraine continue de cibler des installations militaires russes, menant des frappes aériennes sur des bases russes dans les régions de Saratov et Riazan, affirmant avoir touché des dépôts de carburant.
Situation Humanitaire et Échange de Prisonniers
À Kharkiv, ville majoritairement russophone, les attaques persistantes ont causé des blessures à 18 personnes, dont quatre enfants, dans un raid distinct survenu jeudi. Les hostilités se traduisent par une situation humanitaire critique.
Par ailleurs, un échange de prisonniers est prévu entre les deux nations, chacun libérant 500 soldats, continuant une série d'échanges antérieurs qui avaient vu la libération de 1 000 prisonniers de chaque côté en mai. Les deux côtés ont également convenu de restituer les dépouilles de milliers de militaires décédés.