Contexte de l'incident
Le mardi 10 juin, une fusillade a eu lieu dans une école située à Graz, dans le sud-est de l’Autriche. L’attaque, qui a débuté dans la matinée, a provoqué la mort d’au moins dix personnes, dont le tireur présumé, et a blessé de nombreuses autres personnes. Parmi les victimes figurent des élèves et un adulte. L’événement a été suivi d'une grande évacuation et mobilisation policière.
Interventions et Mesures d’Urgence
Selon le ministère de l’Intérieur, des unités d’intervention spéciales ont été rapidement déployées sur les lieux, incluant l'unité Cobra, spécialisée dans l'antiterrorisme. Lors de l’incident, 158 ambulanciers ainsi que 31 agents d’intervention de crise ont été mobilisés pour prendre en charge les blessés, dont vingt-huit personnes hospitalisées, neuf étant grièvement atteintes. La situation a été déclarée comme stabilisée par la police vers 11h30.
L’Auteur des Tirs
L’auteur présumé des tirs, un ancien élève de 22 ans de l’établissement scolaire, s'est suicidé après avoir commis son acte. Selon la police, le jeune homme n'était pas connu des autorités et a utilisé deux armes possédées légalement. Aucune information claire n’a été communiquée quant à son mobile, bien que le porte-parole de la police a mentionné qu’il pouvait s’agir d’un « cas de folie meurtrière ».
Réactions et Conséquences
Des dirigeants européens, tels que l'UE et le chancelier autrichien, ont exprimé leur choc face à cet incident. Le gouvernement autrichien a annoncé trois jours de deuil national en mémoire des victimes, avec les drapeaux des bâtiments officiels mis en berne. Des enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances exactes de cet événement tragique.
Contexte Sécuritaire en Europe
Ce genre de drame est relativement rare en Autriche, qui est classée parmi les pays les plus sûrs selon l’Indice mondial pour la paix. Toutefois, l'Europe a connu ces dernières années quelques attaques en milieu scolaire, notamment en Slovaquie, Croatie, République tchèque, et en Serbie, souvent sans lien avec le terrorisme. Ces événements ont remis en question la sécurité dans les établissements scolaires à travers le continent.