Contexte
Le conflit entre Israël et le Hamas a suivi une attaque du 7 octobre 2023 qui a entraîné des pertes humaines et une intensification des opérations militaires. Des bilans publiés font état de plusieurs milliers de victimes dans la bande de Gaza et de pertes côté israélien depuis le déclenchement des hostilités. Parmi les personnes enlevées lors de l’attaque initiale, 251 ont été signalées comme kidnappées; un nombre encore retenu en otage a été indiqué ultérieurement par les autorités israéliennes.
Le plan de Donald Trump
La proposition américaine présentée en fin septembre 2025 comporte une vingtaine de points visant à mettre fin au conflit. Ses principaux éléments sont : un cessez‑le‑feu immédiat ; un échange d’otages contre des prisonniers palestiniens avec une phase de libération rapide (mentionnée dans le texte comme devant intervenir en 72 heures) ; le désarmement préalable du Hamas ; un retrait progressif des forces israéliennes de la bande de Gaza ; la mise en place d’une autorité de transition et le déploiement d’une force internationale. Le plan prévoit également la création d’un organe de transition international et des garanties internationales pour la mise en œuvre.
Chronologie des annonces et réactions (points saillants)
Le 3 octobre 2025, le locataire de la Maison‑Blanche a fixé au Hamas un délai formel pour accepter la proposition, assorti d’un avertissement sur la suite des opérations si aucune entente n’était conclue.
Le même jour, le Hamas a indiqué d’abord poursuivre des consultations et avoir besoin de temps pour étudier la proposition. Des responsables ont fait état de points de préoccupation sur plusieurs clauses du texte.
Dans la soirée du 3 octobre 2025, le mouvement a publié un communiqué annonçant son accord, sous réserve de conditions, pour la libération de « tous les prisonniers de l’occupation — les vivants et les dépouilles » selon la formule d’échange incluse dans la proposition américaine, et sa disponibilité à engager immédiatement des négociations par l’intermédiaire de médiateurs pour discuter des détails pratiques de cet échange.
Des responsables du Hamas ont ensuite qualifié certains aspects de la proposition de « vagues » et d’« ambiguës », estimant que des médiateurs devaient intervenir pour clarifier et négocier des points essentiels.
Le président américain a réagi en appelant Israël à suspendre les bombardements afin de permettre une sortie sûre des otages et en considérant la réponse du Hamas comme une ouverture à une paix durable. Des organisations internationales et des pays médiateurs ont déclaré qu’ils poursuivraient les efforts pour faciliter des négociations.
Médiation et positions des parties
Des pays régionaux et des intermédiaires diplomatiques ont été impliqués dans la transmission et la discussion du plan. Au sein du Hamas, des sources ont fait état d’opinions divergentes : certains cadres privilégieraient une approbation sans conditions pour obtenir un cessez‑le‑feu et des garanties internationales, d’autres rejetteraient le principe du désarmement et de l’exil de combattants et souhaiteraient une approbation conditionnelle ou des amendements.
Les points de friction identifiés dans les échanges incluent le calendrier et les modalités du retrait israélien, le cadre et les garanties du désarmement du Hamas, le statut et la composition de l’autorité de transition proposée et les modalités concrètes de l’échange d’otages.
Données sur les otages et la situation sécuritaire
Les communiqués et bilans publiés depuis le début du conflit mentionnent qu’un nombre important de personnes ont été enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023. Des comptes rendus citent 251 personnes enlevées au total, dont plusieurs dizaines demeurent encore retenues à Gaza; certaines sources ont indiqué que des otages étaient décédés. Parallèlement, des opérations militaires ont continué dans et autour de Gaza, entraînant des pertes civiles et des déplacements de population.
Enjeux humanitaires et diplomatiques
La proposition vise à combiner un cessez‑le‑feu et un processus politique encadré par des garanties internationales, tout en traitant la libération des otages et la reconstruction de l’enclave. Les principaux enjeux à résoudre dans les négociations sont la sécurité sur le terrain pour permettre l’échange d’otages, la définition précise des conditions de désarmement, la nature et le mandat de l’autorité de transition et le calendrier de retrait des forces.
Situation à l’issue des annonces
À l’issue des déclarations du 3 octobre 2025, les parties s’étaient déclarées prêtes à poursuivre des discussions : le Hamas a exprimé sa disponibilité à négocier les modalités de l’échange d’otages, et les médiateurs régionaux ont engagé des coordinations pour clarifier les points en suspens. Un délai fixé par l’administration américaine restait en vigueur pour la réponse définitive du mouvement armé, et les négociations de détail étaient en cours via des intermédiaires.