Situation générale
Un feu de forêt s’est déclaré lundi en fin d’après‑midi dans le massif de la Double, au sud de la Charente, à proximité de Saint‑Vallier. Selon la préfecture et le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS 16), l’incendie a parcouru environ 230 hectares de végétation. Il a été fixé et maîtrisé mardi au petit matin, vers 5 h.
Déclenchement et évolution
Attisé par un vent soutenu et des températures élevées, le sinistre s’est propagé rapidement sur un terrain accidenté dans les heures suivant son départ. En soirée, la propagation avait ralenti, mais les lisières restaient actives. À la tombée de la nuit, les moyens aériens ont été suspendus et les moyens terrestres renforcés.
Moyens engagés
Jusqu’à 300 sapeurs‑pompiers ont été mobilisés, avec des renforts venus d’Occitanie, des Landes, de la Dordogne et de la Gironde. Des avions bombardiers d’eau de type Dash et Canadair, ainsi qu’un hélicoptère Puma, ont été engagés avant la nuit. Après la maîtrise du feu, les équipes ont procédé au noyage des points chauds et à des feux dirigés pour traiter les lisières et prévenir toute reprise.
Mesures de protection et impacts
Par précaution, plusieurs habitations ont été évacuées, concernant un peu moins d’une cinquantaine de personnes dans les secteurs de Brossac et de Saint‑Vallier. Enedis a réalisé des coupures préventives d’électricité touchant environ 700 personnes dans 12 communes. La ligne à grande vitesse (LGV) voisine a été fermée à la circulation par la SNCF, avec un report du trafic sur la ligne classique.
Contexte météorologique et vigilance
Le département était placé en vigilance orange pour le risque de feux de forêt. Concernant la canicule, la vigilance a été rétrogradée à l’orange mardi matin après un épisode rouge la veille, à la faveur de vents océaniques et d’une baisse des températures.
Situation actuelle
Mardi matin, l’incendie était fixé et maîtrisé. Les opérations se poursuivent pour sécuriser le périmètre et éviter toute reprise.
Repères
En septembre 2022, deux feux avaient ravagé environ 400 hectares de forêts de pins et de feuillus dans le sud de la Charente, un niveau alors présenté comme le plus important enregistré dans le département, selon la presse locale.