École des Enfants Malades de l'Aube (EEMA) : activités et besoins
L’École des Enfants Malades de l’Aube (EEMA), association basée à Troyes, accompagne des enfants et des adolescents confrontés à des problèmes de santé afin de maintenir leur lien avec la scolarité et de proposer des activités culturelles et artistiques en milieu hospitalier. À la fin de l’année 2025, l’association déclare compter 80 bénévoles et avoir accompagné 35 jeunes dans leur scolarité, tandis que plus de 200 jeunes ont bénéficié d’ateliers de lecture adaptée, d’activités ludiques ou de pratiques artistiques. Le total d’heures de bénévolat déclaré s’élève à 3 658 heures.
L’EEMA signale des besoins en ressources humaines et financières pour maintenir et développer ses actions, en particulier face à l’augmentation des frais professionnels et au coût de coordination assuré par deux salariées permanentes. L’association sollicite le concours de bénévoles, le soutien d’entreprises, de mécènes et d’associations partenaires pour financer ses interventions et prolonger ses activités durant les périodes de vacances scolaires.
Médiation artistique en pédopsychiatrie
Depuis trois ans, l’association rémunère une médiatrice artistique pour animer, une fois par semaine, un atelier hors du service hospitalier auprès de jeunes patients volontaires en pédopsychiatrie. L’atelier, centré sur l’expression corporelle et la voix, est conçu pour encourager l’expression en utilisant la danse, la langue des signes, le chant et la musique. Les sessions se déroulent en petits groupes (maximum huit participants) et visent à compléter le parcours de soin en favorisant la communication et l’interaction collective.
Parallèlement, des bénévoles animent un atelier créatif bihebdomadaire au sein du service. L’EEMA intervient également dans des centres médico-psychologiques de Romilly-sur-Seine et de Troyes ainsi que dans l’hôpital de jour « Espace retrouvé », géré par l’Établissement public de santé mentale de l’Aube.
CAUE : situation financière et conséquences pour les services
Les 92 Conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE) en France ont lancé une pétition nationale pour alerter sur une détérioration de leur trésorerie et défendre leurs missions de conseil, de sensibilisation et de formation auprès des particuliers et des collectivités. Selon les déclarations du CAUE de Charente-Maritime, la réforme de la taxe d’aménagement perçue par les départements a entraîné des baisses significatives de recettes : une diminution de 47 % de la part départementale en 2024 et une baisse prévue supérieure à 58 % en 2025.
Au niveau national, 77 postes ont été supprimés et deux CAUE ont cessé leur activité. Dans le département de Charente-Maritime, un poste d’architecte conseiller n’est pas remplacé et l’organisme puise dans ses réserves depuis 2025. En 2024, ce CAUE a assuré 120 conseils aux collectivités, 889 conseils aux particuliers, organisé 43 événements et sensibilisé 1 300 élèves.
La Petite Madeleine : projet d’épicerie participative et maison d’assistantes maternelles
La municipalité de La Madeleine-Bouvet a acquis un local anciennement occupé par un bar-tabac au centre du bourg pour y installer une maison d’assistantes maternelles et une épicerie participative gérée par l’association La Petite Madeleine. L’association a été créée à la suite d’une réunion publique organisée par la municipalité et l’association Bouge ton coq.
L’ouverture de l’épicerie participative est prévue en 2026. Le modèle retenu repose sur une participation associative : les clients adhérents prennent en charge le fonctionnement de la structure pour un temps estimé à deux heures par mois ; la cotisation annuelle est fixée à 30 €. L’offre prévoit des produits alimentaires fournis par des producteurs locaux ainsi que des produits courants de soin et d’entretien. La municipalité précise que l’épicerie s’adresse prioritairement aux adhérents, avec une formule envisagée pour les personnes de passage.
Sur le plan financier, le projet a reçu une subvention de 25 000 euros de l’Agence nationale de cohésion des territoires. Un financement participatif a été lancé pour équiper les locaux (comptoir, présentoirs, vitrine réfrigérée, matériel informatique), avec un objectif de 10 000 euros et un tiers de la somme collectée au moment du lancement.
Étude sur l’étang de la Croix-Madame à Maen Roch : délibérations et contexte
Le conseil municipal de Maen Roch (Ille-et-Vilaine) a débattu le 10 décembre 2025 du financement d’une étude technique sur l’étang de la Croix-Madame, située entre Saint-Brice-en-Coglès et Saint-Étienne-en-Coglès. Après une réunion en septembre 2025 avec l’agence de l’eau, le syndicat du bassin-versant et les services de l’État, la municipalité a proposé la réalisation d’une étude « quatre saisons » pour mieux connaître les fonctionnalités écologiques du site.
L’entreprise pressentie pour réaliser l’étude est Biosferenn, pour un montant de 13 876 euros. La commune a sollicité une subvention couvrant 50 % du coût dans le cadre du programme Petites villes de demain, ce qui laisserait un reste à charge de 6 938 euros pour la collectivité. Le vote du conseil a été favorable à la réalisation de l’étude, avec une abstention et cinq votes contre.
Le dossier s’inscrit dans un contexte antérieur : l’étang avait été vidé au début de l’hiver 2024 pour des opérations de nettoyage et la réparation d’une digue, et il n’a pas été remis en eau depuis. Lors des débats en conseil, des élus et des partenaires ont exprimé des positions divergentes sur la nécessité et le calendrier d’intervention ; la municipalité a présenté l’étude comme un préalable à toute décision sur les aménagements futurs.








