Contexte et début de l'affaire
Joël Chenal, ancien skieur français et vice-champion olympique de slalom géant en 2006, exerçait en tant qu'entraîneur dans sa propre structure, « Silver Ski Team », située à La Rosière, près de Bourg-Saint-Maurice. En 2025, une enquête administrative a été ouverte après la publication de deux articles du quotidien Le Monde faisant état de faits présumés d'agression sexuelle et de harcèlement sexuel qui auraient eu lieu en 2015.
Plainte et enquête administrative
Une femme, qui était mineure au moment des faits présumés, a déposé une plainte en Savoie pour agression sexuelle, fait confirmé par le parquet d'Albertville. L'enquête du Monde mentionnait initialement sept personnes mettant en cause Joël Chenal. Par la suite, cinq autres femmes, également mineures lors des faits présumés, ont accusé l'ancien sportif de harcèlement sexuel, dont la personne ayant porté plainte pour agression sexuelle.
À la suite de ces révélations, la préfète de Savoie a pris un arrêté d'urgence interdisant à Joël Chenal d'exercer la profession d'entraîneur. Cette mesure administrative lui retire le bénéfice de sa carte professionnelle d'éducateur sportif, document indispensable pour travailler dans n'importe quel club sportif en France.
Suspension par la Fédération française de ski
Joël Chenal avait été entraîneur pour la Fédération française de ski (FFS) de 2013 à 2017. Après l'apparition des nouvelles accusations, la FFS a prononcé, dans la semaine précédant l'arrêté préfectoral, sa suspension provisoire immédiate.
Synthèse des témoignages
Les différents témoignages rapportés par Le Monde signalent tous que les plaignantes étaient mineures au moment des faits présumés. Selon les informations relayées, Joël Chenal aurait abordé certaines de ces jeunes femmes dans le cadre d'activités de coaching sportif, ce qui aurait débouché sur des situations jugées inappropriées.
Situation actuelle
À la date mentionnée dans les articles, Joël Chenal n'est plus autorisé à exercer des fonctions d'entraîneur. L'enquête administrative est toujours en cours, ainsi que la procédure pénale initiée par la plainte déposée en Savoie.