Une opération policière nationale a conduit, le 10 décembre 2025, à l'interpellation d'une vingtaine de personnes en France pour des achats en ligne de poupées sexuelles présentant l'apparence d'enfants. Les mesures ont été menées dans le cadre d'enquêtes portant sur la commercialisation et l'acquisition de ces produits via des plateformes de vente en ligne.
Contexte et signalements
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a signalé début novembre 2025 la commercialisation de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur des sites de commerce en ligne. Le parquet de Paris a confié plusieurs enquêtes à l'Office des mineurs (Ofmin) pour analyser la vente et la diffusion de ces produits sur différentes plateformes.
Plateformes visées et actions procédurales
Les enquêtes portent sur des annonces publiées sur plusieurs plateformes de commerce en ligne identifiées dans les procédures. Des investigations distinctes ont été ouvertes concernant notamment des sites internationaux et des acteurs commerciaux implantés en France. Certaines plateformes ont déclaré avoir retiré les annonces incriminées, tandis que d'autres ont nié la commercialisation de poupées d'apparence enfantine. Des procédures judiciaires et administratives ont été engagées, incluant des signalements et des demandes de suspension d'activité pour des acteurs concernés.
Détails de l'opération nationale
Les interpellations du 10 décembre 2025 ont été réalisées sur l'ensemble du territoire national. Les personnes ciblées par l'opération sont majoritairement des hommes; plusieurs d'entre elles figurent déjà dans des fichiers judiciaires relatifs à des infractions sexuelles. Des gardes à vue ont été déclenchées après perquisitions et saisies, notamment dans plusieurs départements où des poupées aux attributs sexuels et à l'apparence enfantine ont été retrouvées chez des occupants de domiciles perquisitionnés.
Des mesures locales ont été signalées dans plusieurs juridictions, avec des gardes à vue en cours dans des villes réparties sur le territoire. Des saisies ont permis de récupérer des poupées commandées via des sites étrangers et des stocks détenus à domicile.
Antécédents et affaires connexes
Depuis l'apparition des signalements, des affaires connexes ont été traitées par les services judiciaires et policiers. Des interpellations et mises en examen antérieures ont concerné des personnes ayant admis la détention de poupées d'apparence enfantine commandées en ligne. Des colis interceptés et des procédures judiciaires locales ont déjà conduit à des gardes à vue et à des mises en examen dans plusieurs départements.
Cadre juridique et suites possibles
Les faits poursuivis relèvent notamment des dispositions pénales visant la diffusion ou la représentation d'un mineur présentant un caractère pornographique et d'autres incriminations liées à l'importation, à l'acquisition et à la détention d'objets à caractère illicite. Les infractions mentionnées dans les procédures peuvent être assorties de peines d'emprisonnement et d'amendes selon le code pénal applicable.
Les enquêtes se poursuivent et donnent lieu à des déroulements judiciaires variables selon les dossiers : auditions, gardes à vue, éventuelles mises en examen, et suites pénales ou administratives. Des décisions en matière de suspension d'activité pour certains opérateurs commerciaux restaient à statuer devant les juridictions compétentes à la date des opérations évoquées.








