Résumé
La 21e et dernière étape du Tour d'Espagne (Vuelta) a été définitivement arrêtée à Madrid le 14 septembre 2025, après que des manifestants propalestiniens ont envahi le parcours sur plusieurs secteurs de la capitale. Les organisateurs ont annoncé l'arrêt de la course à environ 56 kilomètres de l'arrivée. Le Danois Jonas Vingegaard figure comme vainqueur de l'édition au classement général.
Déroulement des incidents
Selon des témoignages et des comptes rendus de presse, des manifestants ont fait tomber des barrières de protection et sont entrés sur la chaussée en plusieurs points du centre de Madrid, notamment la Gran Vía, la zone d'Atocha et la Plaza de Colón. Les forces de l'ordre ont d'abord tenté d'empêcher l'accès au parcours; des interventions ont eu lieu, incluant des charges et l'utilisation de grenades lacrymogènes à proximité de la gare d'Atocha. Dans certains secteurs, les autorités ont ensuite laissé la foule défiler.
Les coureurs se sont arrêtés et ont mis pied à terre à environ 56 km de l'arrivée. Après une reprise au ralenti encadrée par les véhicules de la direction de course, le peloton s'est de nouveau arrêté et la direction a annoncé l'arrêt définitif de l'étape. Les podiums et les cérémonies prévues à l'arrivée ont été annulés.
Dispositif de sécurité
Les autorités avaient déployé un niveau de renforts qualifié par certains responsables locaux de « sans précédent » depuis le sommet de l'OTAN de 2022. La préfecture de la région de Madrid avait indiqué le déploiement d'environ 1 500 agents pour les étapes du week-end, ainsi que 1 100 policiers supplémentaires pour la journée de dimanche. Des véhicules blindés avaient été prépositionnés à certains carrefours selon les autorités.
Contexte des manifestations
La Vuelta avait été, depuis le début de l'épreuve, le théâtre de manifestations propalestiniennes ciblant notamment la participation de l'équipe Israel-Premier Tech. Ces mobilisations ont entraîné la modification ou l'écourtement de plusieurs étapes au cours de la compétition. Les manifestants ont scandé des slogans en faveur de la Palestine et porté des drapeaux et des pancartes exprimant leur opposition aux actions militaires israéliennes dans la Bande de Gaza.
Le gouvernement espagnol et le Premier ministre Pedro Sánchez ont été cités dans la couverture médiatique comme exprimant des positions variées sur ces mobilisations. Lors d'un meeting à Malaga le même jour, des propos attribués au chef du gouvernement ont été rapportés dans la presse; plusieurs membres du gouvernement et de l'opposition ont également réagi publiquement.
Réactions et conséquences politiques
Plusieurs responsables politiques ont réagi après l'arrêt de la course. Certains membres de l'exécutif ont exprimé un soutien aux actions de mobilisation citoyenne tandis que l'opposition a dénoncé la gestion des événements et demandé des comptes au gouvernement.
La situation s'inscrit dans un contexte diplomatique tendu entre l'Espagne et Israël, marqué par des décisions et déclarations antérieures du gouvernement espagnol concernant la reconnaissance de l'État palestinien et d'autres mesures politiques.
Données rapportées
Des autorités locales ont estimé la participation des manifestants à plus de 100 000 personnes sur l'ensemble des rassemblements en ville. Des comptes rendus ont également fait état d'interventions policières ponctuelles employant des gaz lacrymogènes. Des bilans liés au conflit israélo-palestinien ont été rappelés dans la couverture médiatique, mais ces chiffres proviennent de sources extérieures au déroulement de la Vuelta.
Classement final et conséquences sportives
La 80e édition de la Vuelta a été attribuée au leader du classement général établi avant l'interruption, Jonas Vingegaard. Les organisateurs n'ont pas procédé aux cérémonies d'arrivée et ont estimé que la dernière étape ne serait pas achevée. Plusieurs étapes antérieures de la course avaient déjà été modifiées ou écourtées en raison des manifestations.
Sources
Cet article synthétise des éléments rapportés par des agences de presse et des comptes rendus publiés au moment de l'événement, incluant des déclarations d'autorités locales, des témoignages de participants et des réactions d'acteurs politiques.