Opération d'ensemencement
Les autorités iraniennes ont réalisé des vols d'ensemencement des nuages au-dessus du bassin du lac d'Ourmia, selon des rapports des médias d'État. D'autres opérations ont été annoncées pour les provinces de l'Azerbaïdjan oriental et occidental.
Procédé utilisé
L'ensemencement des nuages consiste à injecter dans les formations nuageuses des particules destinées à favoriser la formation de précipitations, notamment de l'iodure d'argent ou du sel, depuis des aéronefs. En 2024, les autorités iraniennes ont indiqué avoir développé une technologie nationale pour cette pratique.
Contexte hydrologique et climatique
Les services météorologiques nationaux ont signalé une baisse marquée des précipitations par rapport aux moyennes à long terme, évaluée à environ 89 % pour la période citée par les médias. L'agence de presse d'État IRNA a rapporté que le pays traversait « l'automne le plus sec depuis cinquante ans ». Les niveaux d'eau des réservoirs alimentant plusieurs provinces ont atteint des niveaux qualifiés d'historiques par les autorités, et la moitié des provinces n'ont pas enregistré de précipitations pendant plusieurs mois.
Le président Massoud Pezeshkian a déclaré qu'en l'absence de pluies avant l'hiver, une évacuation de la capitale pourrait être nécessaire; le gouvernement a ensuite précisé que cette déclaration visait à alerter la population sur la situation.
Effets météorologiques observés
Des pluies ont été signalées dans plusieurs localités de l'ouest et du nord-ouest du pays, avec des images et des comptes rendus faisant état de fortes précipitations à Ahvaz, Shoushtar, Salmas, Ourmia et Abdanan. Dans certaines zones, ces précipitations ont entraîné des inondations. Des chutes de neige ont été observées sur le massif de l'Alborz et dans la station de ski de Tochal, au nord de Téhéran.
Pratiques comparées
D'autres pays de la région, notamment les Émirats arabes unis, ont recours à l'ensemencement des nuages dans le but d'augmenter les précipitations.








