Transmission de la réponse du Hamas
Le Hamas a soumis sa réponse à la proposition israélienne d’un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza, réponse transmise via des médiateurs au Qatar et impliquant aussi d’autres factions palestiniennes.
Selon des sources proches des négociations, le Hamas réclame davantage de garanties pour la fin permanente du conflit, l'entrée de l'aide humanitaire, ainsi que le retrait de l'armée israélienne de plusieurs zones. Les médiateurs qatariens, américains et égyptiens accompagnent ces discussions indirectes à Doha depuis plusieurs semaines.
Réactions et posture d’Israël
Israël a confirmé avoir reçu la réponse du Hamas et a décidé de rappeler ses négociateurs pour approfondir l’analyse de cette position. Les échanges portent essentiellement sur la libération réciproque d’otages et de prisonniers. Jusqu’à présent, aucun accord n’a été formellement adopté, chaque camp s’attribuant la responsabilité de l’impasse.
Israël réclame la destruction des capacités militaires du Hamas et refuse de garantir un cessez-le-feu définitif. Pour sa part, le Hamas reste ferme sur un retrait militaire total israélien et la levée des restrictions sur l’aide humanitaire.
Situation humanitaire dans la bande de Gaza
Gaza demeure confrontée à une situation humanitaire extrêmement critique. Les pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant persistent. L’ONU et l’Organisation mondiale de la santé signalent un niveau alarmant de malnutrition et de faim parmi la population. Les restrictions sécuritaires compliquent fortement l’acheminement de l’aide. Tandis qu’Israël affirme permettre l’entrée de convois humanitaires, le Hamas accuse les autorités israéliennes de freiner la distribution de cette aide essentielle.
Des appels internationaux insistent également sur la nécessité de permettre aux journalistes d’accéder à Gaza afin de mieux documenter la situation sur le terrain, alors que le risque de famine grandit.
Contexte du conflit
Le conflit actuel fait suite à l’attaque lancée par le Hamas le 7 octobre 2023 sur le territoire israélien, qui a coûté la vie à plus de 1 200 personnes et conduit à la prise d’otages. L’offensive militaire israélienne en riposte a provoqué la mort de plus de 59 000 personnes à Gaza, en grande majorité des civils, selon des sources onusiennes jugées fiables. Les combats restent intenses, avec de nouveaux bombardements signalés notamment le 24 juillet 2025.
Implications internationales
Le Brésil a annoncé rejoindre la plainte pour génocide déposée par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ), à laquelle s’associent plusieurs autres pays. Israël conteste fermement ces accusations.
Incidents internes en Israël
Un attentat à la voiture-bélier dans le centre d’Israël a blessé plusieurs soldats et civils à un arrêt de bus, le conducteur étant en fuite. Les autorités israéliennes considèrent cet acte comme une attaque terroriste.
Perspectives
Au 24 juillet 2025, aucun compromis n’a été trouvé malgré la poursuite des négociations axées sur un cessez-le-feu temporaire, la libération d’otages, l’aide humanitaire et le retrait militaire. La crise humanitaire à Gaza représente une urgence persistante tandis que les efforts diplomatiques internationaux se poursuivent.