Contexte de l'adoption des sanctions
En réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, l'Union européenne a adopté un 18e paquet de sanctions, axé sur la réduction des revenus pétroliers russes. Ces mesures visent à limiter le financement militaire du Kremlin.
Détails des sanctions
Les nouvelles mesures incluent une réduction du plafond de prix du pétrole brut russe à 45 dollars le baril, en baisse de 15% par rapport au précédent. Cette action est destinée à diminuer les revenus russes provenant des exportations pétrolières.
Flotte maritime et autres cibles
Les sanctions affectent 105 navires russes utilisés pour échapper aux sanctions précédentes, ainsi que leurs opérateurs.
Réactions internationales
Le Royaume-Uni se joint aux sanctions, tandis que certaines banques chinoises et le secteur militaro-industriel russe sont également impactés. Moscou minimise l'impact, affirmant que la Russie s'est adaptée aux sanctions.
Décisions politiques internes
La Slovaquie a levé son veto après avoir reçu des assurances sur l'approvisionnement en gaz, permettant l'adoption des sanctions par l'UE.
Conséquences et pressions diplomatiques
L'UE cherche à convaincre les États-Unis de réduire à leur tour le plafond de prix du pétrole russe, bien que ces derniers n'aient pas encore répondu favorablement. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, insiste sur l'importance de maintenir la pression sur la Russie.