Historique du problème
Le problème des airbags défectueux concerne principalement les coussins gonflables fabriqués par la société japonaise Takata. En 2013, un défaut a été révélé dans le mécanisme de déploiement des airbags, où le nitrate d’ammonium utilisé pour gonfler les coussins peut se dégrader avec le temps, surtout dans des climats chauds et humides, menant à des explosions potentiellement mortelles. Pendant une décennie, des dizaines de millions de véhicules ont été équipés de ces airbags, couvrant une période de fabrication allant de 1998 à 2019.
Les risques potentiels
L'explosion d'un airbag défectueux peut projeter des fragments métalliques, causant des blessures graves voire la mort. Selon des enquêtes de Radio France, depuis 2016, ces airbags auraient causé au moins 15 morts et de nombreux blessés en France, les Outre-mer étant particulièrement touchés en raison des conditions climatiques.
La campagne d'information et de rappel
En réponse à cette situation, les autorités françaises ont lancé une vaste campagne d'information début janvier 2024 pour sensibiliser et inciter les propriétaires de véhicules concernés à remplacer ces airbags défectueux. Un site internet a été mis en place pour permettre aux automobilistes de savoir si leur véhicule est concerné par le rappel. Ils peuvent vérifier leur numéro d'identification de véhicule (VIN) à travers les sites des constructeurs, numéro disponible sur la carte grise ou le tableau de bord du véhicule.
Marque et modèles concernés
La défaillance touche une grande variété de marques et de modèles de véhicules. Parmi les constructeurs concernés figurent Stellantis, Volkswagen, BMW, Seat, Mazda, Toyota, Ford, Mercedes, Opel et d'autres, pour un total de plus d'une centaine de modèles impliqués.
Démarches à suivre
Si votre voiture figure parmi celles rappelées, il est recommandé de prendre contact sans délai avec un concessionnaire de la marque afin de remplacer les airbags, une opération gratuite et généralement rapide, bien que pouvant occasionner un engorgement dans les garages. L'immobilisation du véhicule pour la réparation ne devrait pas dépasser une demi-journée.
En cas de désaccord ou si des problèmes persistent, les propriétaires peuvent contacter un médiateur de leur constructeur ou envisager une action en justice pour obtenir réparation.
Conclusion
Cette campagne vise à assurer la sécurité des automobilistes en éliminant les risques posés par les airbags défectueux. Les propriétaires de véhicules fabriqués entre 1998 et 2019 sont fortement incités à vérifier les notifications reçues ou à utiliser les outils en ligne pour s'assurer que leur véhicule ne représente pas un danger.
