Contexte et déclarations du Président
En 2025, le président du Salvador, Nayib Bukele, a réaffirmé sa position face aux critiques qualifiant son gouvernement de dictature. Il a déclaré préférer être appelé "dictateur" plutôt que de laisser des criminels agir librement, soulignant que préserver la sécurité publique était sa priorité. Depuis son accession au pouvoir en 2019, Bukele a mené une guerre contre les gangs dont les efforts sont reconnus pour avoir réduit le taux d'homicides au Salvador à son plus bas niveau depuis trois décennies.
Arrestations et Accusations
Récemment, le gouvernement de Bukele a fait face à des critiques suite à l'arrestation de Ruth Lopez, une avocate et militante renommée. Lopez, âgée de 47 ans, est connue pour sa critique de la politique sécuritaire du gouvernement et pour son aide aux familles de migrants vénézuéliens détenus au Salvador. Les autorités salvadoriennes ont justifié son arrestation par des accusations de participation à un détournement de fonds lors de son précédent emploi comme conseillère de l'ancien président du Tribunal suprême électoral.
Réaction Internationale et Mesures Législatives
Treize organisations internationales de défense des droits humains, dont Amnesty International, ont condamné l'arrestation de Lopez, demandant sa libération immédiate et garantissant son droit à une procédure régulière. En parallèle, les alliés de Bukele au Parlement ont mis en œuvre une nouvelle législation imposant une taxe de 30 % sur les organisations recevant des financements étrangers, suscitant encore plus de controverses.
Répercussions et Perspectives
Les choix de Bukele, particulièrement depuis son second mandat, ont encouragé les inquiétudes sur une dérive autoritaire de son gouvernement, avec des critiques soulignant une consolidation de pouvoir souvent qualifiée de "dictature". Le départ du commissaire aux droits de l’Homme, Andres Guzman, à la fin mai 2025, après avoir défendu Bukele contre des accusations de violations des droits humains, a ajouté aux tensions déjà présentes.
Conclusion
Les politiques de Bukele continuent de polariser l'opinion tant au niveau national qu'international, mettant en lumière les défis de gouvernance entre sécurité publique et respect des droits de l'homme au Salvador.