Un dirigeant du Hamas, Khaled Mechaal, a déclaré dans un entretien à la chaîne Al Jazeera qu’il était favorable à un "gel" ou au "stockage" de l’armement du mouvement en échange d’une trêve durable à Gaza. L’entretien a été rendu public le 10 décembre 2025.
Proposition du Hamas
Khaled Mechaal a indiqué que le Hamas refusait un désarmement total, qualifié d'"inacceptable", mais qu'il discutait d’un gel ou d’un stockage des armes afin de fournir des garanties contre toute escalade militaire à partir de Gaza. Il a présenté cette option comme une mesure destinée à prévenir la reprise des hostilités entre Gaza et Israël.
Position sur une force internationale
Le mouvement a exprimé son accord pour le déploiement d’une force internationale de maintien de la paix le long de la frontière entre Gaza et Israël, en faisant référence au modèle de la FINUL (Force intérimaire des Nations unies au Liban). Le Hamas a toutefois refusé la présence de troupes internationales à l’intérieur de Gaza, estimant qu’une telle présence équivaudrait à une occupation.
Contexte et calendrier évoqués
Les déclarations interviennent dans le cadre des discussions médiatisées sur une feuille de route pour la cessation des hostilités. Les articles citent une première phase du plan annoncé par l’administration américaine, liée à une trêve entrée en vigueur le 10 octobre 2023 et à un échange d’otages contre des prisonniers. Les commentaires indiquent qu’il resterait alors un seul corps d’otage à Gaza.
Des responsables israéliens ont évoqué la mise en œuvre d’une deuxième phase du plan, comprenant notamment le retrait des forces israéliennes de certaines zones, le déploiement d’une force internationale de stabilisation et le dépôt des armes par le Hamas. Des rencontres diplomatiques bilatérales, y compris entre responsables israéliens et américains, ont été mentionnées dans ce contexte.
Garanties et médiation
Khaled Mechaal a évoqué la possibilité que des médiateurs et des pays arabes et islamiques jouent un rôle de garants pour éviter une reprise des hostilités. Il a aussi estimé que, selon lui, la principale menace provenait d’Israël, position exprimée dans l’entretien.
Perspectives
La proposition du gel des armements est présentée par le Hamas comme une option examinée dans le cadre des négociations. Le déploiement effectif d’une force internationale, la portée d’un éventuel stockage des armes et la portée d’un accord durable dépendront des négociations entre les parties et des conditions posées par les médiateurs et acteurs internationaux.








