Introduction
La récente déclaration de Mark Zuckerberg, CEO de Meta, sur l’abandon du programme de vérification des faits aux États-Unis, illustre un possible alignement de plusieurs grands patrons technologiques avec la vision politique conservatrice portée par Donald Trump et Elon Musk. Cette décision marque une reconfiguration des relations entre la technologie et la politique aux États-Unis.
La Position de Meta
Mark Zuckerberg a toujours maintenu que Meta, anciennement Facebook, ne devait pas être considérée comme une entreprise de presse mais plutôt comme une plateforme de communication, évitant ainsi les contraintes spécifiques liées aux médias. Cette position s’est renforcée avec l’abandon du fact-checking, jugé "difficile, coûteux et controversé" par certains observateurs. Il s'agit d'une décision stratégique qui pourrait également viser à améliorer les objectifs financiers de l'entreprise.
Une Adhésion à une Vision Radicale de la Liberté d’Expression
Certains patrons de la tech semblent adhérer à une conception plus radicale de la liberté d'expression, partagée par Donald Trump et Elon Musk. Ce tandem s'oppose à toute régulation des contenus, favorisant une circulation libre de l’information, souvent au service de rhétoriques polarisantes. Des figures telles que David Sacks ont célébré cette nouvelle orientation de Meta car elle est perçue comme un retour aux "racines" de la liberté d'expression.
Soutien et Critiques dans le Secteur Technologique
Le soutien à la réduction du fact-checking ne se limite pas qu’à Meta. D’autres figures importantes de la tech semblent vouloir se coordonner avec la future administration Trump, malgré la critique de l’administration Biden pour leur gestion de la désinformation. Par ailleurs, divers chefs de l'industrie, dont ceux de Google, Amazon et Apple, ont été mentionnés pour leur interaction avec la politique conservatrice.
Conséquences Politiques et Économiques
L'interaction entre ces géants de la technologie et les politiques conservatrices suscite des questions sur l'avenir des régulations en matière de libre expression sur internet. Avec des nominations comme Brendan Carr à la FCC, favorable à une dérégulation, et l’afflux de donations du secteur pour l'investiture de Trump, les implications sont vastes.
Conclusion
Le déplacement de certains géants technologiques vers des politiques moins régulées en matière de contenu marque un tournant potentiel pour l’industrie. Cela pourrait redéfinir le paysage médiatique et politique américain à une époque où les divisions et les discours polarisants sont acclimatés sur les réseaux sociaux.








