Ouverture de la session
La session ordinaire du Parlement a été ouverte le 1er octobre 2025. À cette occasion, l'Assemblée nationale a procédé au renouvellement des postes du Bureau, instance exécutive de la chambre basse.
Élections au Bureau
Un tour de scrutin a permis d'élire six vice-présidents. Sébastien Chenu (Rassemblement national, RN) a obtenu 341 voix et Hélène Laporte (RN) 340 voix ; tous deux avaient occupé ces fonctions entre 2022 et 2024. Clémence Guetté (La France insoumise, 501 voix) et Nadège Abomangoli (La France insoumise, 501 voix) ont également été élues, Nadège Abomangoli étant désignée première vice-présidente. Christophe Blanchet (MoDem, 387 voix) et Marie-Agnès Poussier-Winsback (Horizons, 385 voix) complètent le collège des six vice-présidents.
Composition et fonctions complémentaires
Les trois questeurs sortants ont été reconduits : Christine Pirès-Beaune (Parti socialiste), Michèle Tabarot (Les Républicains) et Brigitte Klinkert (Renaissance). Douze députés-secrétaires doivent être désignés le jour suivant pour compléter le Bureau. Les présidences des commissions permanentes, dont la commission des Finances, ont été remises en jeu. La commission des Finances est réservée à l'opposition, et Éric Coquerel (La France insoumise) a exprimé l'intention de conserver la présidence.
Débats et réactions politiques
La présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), a défendu une répartition des postes proportionnelle au poids des groupes parlementaires et a soutenu la représentation de tous les groupes au Bureau. Des députés de gauche ont critiqué le résultat en rappelant l'existence d'un « front républicain » évoqué lors des élections précédentes et en regrettant que des voix issues de ce front aient participé à l'élection de candidats RN. Des écologistes ont formulé des critiques similaires. Des discussions internes aux groupes de gauche ont eu lieu avant le vote sur la répartition des vice-présidences.
Calendrier parlementaire et suites attendues
L'Assemblée doit reprendre ses travaux habituels à partir du 6 octobre. Le Premier ministre, nommé le 9 septembre, est attendu pour prononcer une déclaration de politique générale en début de semaine. La France insoumise a annoncé son intention de déposer une motion de censure contre le gouvernement ; le Parti socialiste a indiqué qu'il pourrait également en déposer une selon l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre. La formation du gouvernement était attendue en fin de semaine et le projet de budget devait être transmis aux assemblées mi-octobre.