Contexte du scrutin
La législative partielle dans la 2ᵉ circonscription de Paris est fixée aux 21 et 28 septembre, conformément à un décret publié au Journal officiel et signé par le ministre de l’Intérieur. Ce scrutin se tient à la suite de la décision du Conseil constitutionnel qui a déclaré Jean Laussucq (Ensemble pour la République) inéligible en raison d’irrégularités dans ses comptes de campagne.
Principaux candidats
Différentes personnalités politiques sont candidates à cette élection. Michel Barnier, ancien ministre, représente Les Républicains (LR). Rachida Dati, maire du VIIᵉ arrondissement de Paris et ministre de la Culture, a confirmé sa candidature en tant qu’indépendante. Thierry Mariani, ancien député et ancien ministre, se présente pour le Rassemblement national (RN).
D’autres candidatures ont été évoquées. Clara Chappaz, ministre déléguée chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique, avait été pressentie pour représenter Ensemble pour la République, mais elle a renoncé. Pour le Nouveau Front populaire, la circonscription avait initialement été attribuée à un candidat socialiste, avec la possibilité de voir Marine Rosset se représenter. Quitterie de Villepin a également déclaré sa candidature.
Controverse liée à la date
La date choisie pour le scrutin fait l’objet d’une polémique en raison de sa coïncidence avec la date d’audience prévue pour le procès de Rachida Dati, poursuivie pour corruption et trafic d’influence concernant des faits remontant à 2010-2012, qu’elle conteste. L’audience prévue pour la fixation de la date du procès aura lieu le 29 septembre, le lendemain du second tour du scrutin. Cette concomitance a suscité diverses réactions politiques.
Dimensions institutionnelles
Cette législative partielle s’inscrit dans un contexte plus large, marqué par plusieurs décisions du Conseil constitutionnel ayant conduit à l’inéligibilité de députés pour des raisons financières ou administratives. Outre Jean Laussucq, Stéphane Vojetta (Français de l’étranger, Ensemble pour la République) et Brigitte Barèges (Tarn-et-Garonne, Union des droites pour la République) sont également concernés, mais leurs scrutins n’ont pas encore de dates fixées.