Contexte
En date du 17 janvier 2023, le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie lors d'une visite officielle en Arabie saoudite. Cette décision s'inscrit dans un cadre plus large de repositionnement de la diplomatie américaine au Moyen-Orient.
Annonce à Riyad
La déclaration a été faite à Riyad, où Trump a révélé son intention de lever les sanctions contre Damas pour donner à la Syrie « une chance de grandeur ». Ce changement de posture est le résultat d'une conversation avec le prince héritier saoudien, Mohammed bin Salman, qui aurait exercé une influence significative dans cette décision.
Contexte Politique
La levée des sanctions intervient après l'effondrement du régime de Bachar al-Assad et l'accession au pouvoir d'Ahmad al-Sharaa, devenu président par intérim à la suite d'une offensive menée par sa coalition islamiste. Ce changement de direction à Damas est perçu comme une opportunité par l'administration Trump pour rétablir des relations diplomatiques, et renforcer les alliances américaines dans la région par un pragmatisme mettant l'accent sur la coopération économique et politique.
Rencontre Prévue
Dans le cadre de cette nouvelle direction, Donald Trump a également accepté de saluer Ahmad al-Sharaa lors de sa visite en Arabie Saoudite. Ce geste symbolique pourrait marquer une reconnaissance implicite du nouveau gouvernement syrien par les États-Unis.
La décision de lever les sanctions est aussi vue comme une tentative d'inviter Damas à participer à l'exploitation conjointe des ressources naturelles, un modèle de développement économique déjà envisagé par Washington dans d'autres régions géopolitiques.
Implications Régionales
Cette décision souligne l'influence croissante de l'Arabie saoudite sur la politique américaine au Moyen-Orient. Elle dénote également une réorientation stratégique, où le pragmatisme semble prendre le pas sur les considérations idéologiques traditionnelles en matière de politique étrangère.
L'initiative de normalisation syrienne menée par Ahmad al-Sharaa, entreprise à travers une série de rencontres avec des leaders arabes et européens, est vue comme un premier pas vers l'intégration de la Syrie dans l'ordre diplomatique mondial post-Assad.