Présentation
Une audience s'est tenue devant le conseil de prud'hommes de Paris au cours de laquelle le Paris Saint-Germain (PSG) et Kylian Mbappé ont présenté leurs demandes et arguments dans un litige relatif aux termes et à l'exécution du contrat du joueur.
Contexte
Les tensions entre le club et le joueur remontent à l'été 2023, période au cours de laquelle des négociations et des offres de transfert ont été évoquées. Le joueur a été écarté du groupe professionnel au début de la saison 2023-2024, puis réintégré après la première journée de championnat. À l'issue de son contrat, Kylian Mbappé a rejoint le Real Madrid libre de tout transfert.
Demandes financières présentées
PSG :
- Le club a réclamé un montant total de 440 millions d'euros, ventilé ainsi : 20 millions d'euros pour préjudice à l'image, 60 millions pour mauvaise foi dans l'exécution d'un accord daté d'août 2023, 180 millions pour dissimulation d'un accord et 180 millions pour perte de chance liée à un transfert. Les deux postes de 180 millions ont été présentés de manière cumulative par le club.
Mbappé :
- Les avocats du joueur ont chiffré la demande du côté du joueur à environ 263 millions d'euros. Cette somme englobe notamment la requalification alléguée de son contrat de CDD en CDI, la reconnaissance d'un harcèlement moral qu'il estime avoir subi en fin de contrat, des rappels de salaires et de congés pour la période d'avril à juin 2024, ainsi que des primes et salaires non versés évalués partiellement à 55 millions d'euros.
Un autre chiffrage évoqué au cours de l'audience mentionnait 253 millions d'euros pour la demande du joueur; les montants présentés ont varié lors des débats.
Déroulement de l'audience et éléments de procédure
Au cours de l'audience, les avocats du PSG ont demandé le dessaisissement du conseil des prud'hommes au profit du tribunal judiciaire; cette demande a été rejetée. Les débats ont démarré dans l'après-midi et la présidence a limité le temps de plaidoirie de chaque partie.
Enjeux juridiques
Les points en litige portent principalement sur l'existence et le contenu d'un éventuel accord intervenu lors de la réintégration du joueur, la qualification du contrat de travail et la reconnaissance de préjudices (harcèlement moral, préjudice d'image, perte de chance liée à un transfert). Le PSG invoque notamment la perte d'une indemnité de transfert et la dissimulation d'un accord, tandis que le joueur conteste l'existence d'un renoncement à des sommes et réclame le paiement de sommes qu'il estime dues.
Calendrier
La décision du conseil de prud'hommes a été indiquée comme devant être prononcée le 16 décembre. D'autres procédures liées au dossier, notamment devant le tribunal judiciaire, ont été mentionnées au cours des échanges.
Situation actuelle
Les parties ont présenté leurs demandes et arguments devant la juridiction compétente. La décision attendue devra trancher sur la recevabilité des demandes et sur le montant des sommes éventuellement allouées.








