Contexte
María Corina Machado, lauréate du prix Nobel de la paix 2025, a déclaré lors d’un entretien en visioconférence qu’elle estimait que le président vénézuélien Nicolás Maduro "quittera le pouvoir avec ou sans négociation". Selon ses déclarations, elle se trouve en clandestinité depuis quelques jours à la suite de la présidentielle de 2024.
Déclarations principales
Machado a affirmé que des garanties avaient été proposées aux autorités en vue d’une transition politique, mais que ces engagements ne seraient pas rendus publics tant qu’aucune négociation formelle n’aurait été entamée. Elle a déclaré : « Avec ou sans négociation, il quittera le pouvoir », ajoutant que si Maduro refusait les offres, « les conséquences seront directement de sa responsabilité », selon ses propos rapportés.
Mobilisation internationale et actions militaires
D’après les informations rapportées, les autorités des États-Unis ont déployé une force navale au large des côtes vénézuéliennes et effectué des frappes en mer visant des embarcations présentées comme liées au narcotrafic. Les bilans communiqués font état d’au moins 21 morts. Machado a estimé que son prix Nobel et la mobilisation internationale exerçaient une pression supplémentaire sur le pouvoir en place.
Élection présidentielle de 2024 et contestation
L’opposition affirme avoir collecté des procès-verbaux de bureaux de vote qui, selon elle, attestent d’irrégularités lors de la présidentielle de 2024. Le Conseil national électoral (CNE) a proclamé Nicolás Maduro vainqueur et a expliqué, toujours selon les déclarations rapportées, ne pas publier de chiffres détaillés en raison d’une attaque informatique.
Répression et situation intérieure
Machado a signalé une augmentation des arrestations et de la répression ces dernières heures, qualifiant ces mesures de tentative du pouvoir de démontrer sa force. Elle a déclaré que l’opposition se trouvait « dans une phase finale et décisive ». Elle a également accusé certains alliés étrangers et groupes non étatiques d’exercer une influence ou une présence au Venezuela, sans développer de listes publiques.
Armée, police et perspectives de transition
Selon Machado, des garanties auraient été proposées à l’ensemble des forces armées, aux corps policiers et aux employés publics afin de faciliter une transition constitutionnelle, sans que le contenu de ces garanties soit rendu public. Elle a affirmé que toute action conforme à la victoire revendiquée par l’opposition constituerait, selon elle, un rétablissement de la Constitution.
Position politique et succession proposée
L’opposition a désigné Edmundo González Urrutia comme président de remplacement potentiel, et, selon Machado, celui-ci aurait proposé que Machado assume la fonction de vice-présidente. Machado a déclaré vouloir occuper « la place où [elle] pourra être le plus utile » au pays.
Corruption et services publics
L’opposante a critiqué l’utilisation des ressources publiques, affirmant que des fonds étaient détournés vers la corruption et des moyens de répression, au détriment des services publics, des médicaments et des salaires du personnel éducatif et social.
Relations internationales et rôle attendu des États-Unis
Machado a dédié son prix Nobel au « peuple vénézuélien » et a exprimé l’idée qu’un leadership international, notamment de la part des États-Unis, était nécessaire pour soutenir une transition. Elle a indiqué entretenir des canaux de communication avec Washington et d’autres gouvernements et a souligné la nécessité d’une coalition internationale pour appuyer un processus de sortie de crise.
Observations finales
Les éléments présentés reflètent les déclarations de María Corina Machado et des communications d’acteurs politiques et institutionnels. Plusieurs faits restent revendiqués par les parties (bilan des opérations navales, contenu des garanties, irrégularités électorales) et ne sont pas confirmés de manière indépendante dans le texte présenté.