Contexte et annonce
Le Premier ministre a annoncé l'inscription de 130 millions d'euros dans le projet de loi de finances pour la Sécurité sociale destinés aux maisons France Santé, présentées comme des dispositifs de proximité visant à lutter contre la désertification médicale. Il avait déjà évoqué le lancement de ce dispositif lors d'un déplacement antérieur.
Modalités financières
Le dispositif prévoit un versement forfaitaire de 50 000 euros par structure labellisée. Ce montant sera prélevé sur l'enveloppe prévue au budget de la Sécurité sociale et pourra être utilisé pour des travaux, des recrutements administratifs ou médicaux, ainsi que pour accompagner l'installation de nouveaux professionnels de santé.
Critères de labellisation
Les structures candidates au label France Santé doivent répondre à plusieurs conditions essentielles. Les critères mentionnés incluent la garantie de présence d'un médecin et d'une infirmière, l'absence de dépassements d'honoraires, une ouverture au moins cinq jours par semaine et la capacité à recevoir des patients orientés par le 15 ou le service d'accès aux soins. Les maisons France Santé peuvent correspondre à des maisons de santé, des centres de santé ou, dans certains territoires ruraux, à d'autres lieux de soins comme des officines remplies de fonctions de coordination.
Objectifs de déploiement
L'exécutif a présenté un calendrier de montée en charge du dispositif : un objectif initial de 15 à 20 maisons agréées par département à court terme, puis une montée en puissance visant 2 000 maisons à l'horizon mi-2026 et 5 000 maisons en 2027.
Autres mesures évoquées
Le Premier ministre a demandé une révision de la discussion parlementaire concernant les économies sur les hôpitaux, en référence à un texte prévoyant une augmentation des dépenses hospitalières de 2,4 %, critiqué par la fédération des hôpitaux publics. Il a en outre défendu le principe du doublement des franchises médicales, mesure recalée en commission, et indiqué que le gouvernement était ouvert à élargir les exonérations de franchises, qui concernent actuellement environ 18 millions de personnes (femmes enceintes, mineurs, bénéficiaires de complémentaires solidaires, etc.).








