Une marche blanche a eu lieu à Marseille le 22 novembre en hommage à Mehdi Kessaci, âgé de 20 ans, assassiné le 13 novembre. Le rassemblement s'est tenu au rond-point Claudie-Darcy, lieu du décès de la victime.
Faits
Le 13 novembre, Mehdi Kessaci a été tué sur un rond-point de Marseille. Selon les informations disponibles, deux hommes à moto sont impliqués dans les faits. La famille a identifié la victime comme un jeune homme de 20 ans.
Antécédents familiaux
La famille Kessaci avait déjà été frappée par la mort d’un autre fils, Brahim, retrouvé mort en décembre 2020 dans le cadre d’un triple homicide. La mère de Mehdi, Ouassila Benhamdi, a pris la parole lors du rassemblement et a déclaré : « Il faut que ça s’arrête » et « Mon cœur est déchiré ». Amine Kessaci, frère de Mehdi, militant écologiste et anti-drogue, était présent malgré une protection policière. Il a appelé à la mobilisation en lançant « Levez-vous, battons-nous » et exprimé des demandes de justice et de sécurité pour les familles touchées.
La marche et son organisation
Le rassemblement, désigné « marche blanche », a démarré à 15 heures sur le rond-point Claudie-Darcy. Les autorités ont déployé un dispositif de sécurité renforcé pour permettre la tenue du rassemblement. La préfecture a indiqué que des moyens étaient mis en place pour garantir la sécurité des participants.
Le nombre de participants a été évalué à plus de 6 200 personnes. Des initiatives de soutien et des rassemblements simultanés ont été organisés dans une vingtaine de villes françaises, dont plusieurs grandes agglomérations.
Présences politiques et personnalités
Des responsables politiques de différentes sensibilités ont annoncé leur présence ou leur représentation lors de la marche. Parmi les personnalités mentionnées figuraient Maud Brégeon, Vincent Jeanbrun, Yaël Braun-Pivet, Olivier Faure, Manuel Bompard, Sébastien Delogu, François Ruffin, Marine Tondelier, François-Xavier Bellamy, Raphaël Glucksmann, Dominique de Villepin, Gabriel Attal, Éric Dupond-Moretti, Fabien Roussel, Yannick Jadot, Martine Vassal et Benoît Payan. Des représentants d’autres partis et des élus locaux étaient également présents.
Prises de position et revendications
La famille et les participants ont formulé des demandes portant sur la lutte contre le narcotrafic, la sécurité locale et le renforcement des moyens policiers. Amine Kessaci a demandé « la justice pour Mehdi » et pour les autres victimes, et a souligné la nécessité d’un engagement de l’État, des collectivités et du soutien aux associations intervenant dans les quartiers.
Des intervenants associatifs ont dénoncé l’abandon institutionnel de certains territoires et mis en avant les conséquences de ce contexte sur l’implantation d’activités illégales.
Enquête et contexte sécuritaire
L’enquête sur l’assassinat est menée par les autorités judiciaires et policières. Les éléments disponibles mentionnent l’hypothèse d’un règlement de comptes ou d’un message ciblé, sans qualification judiciaire publique définitive au moment du rassemblement.
Des chiffres relatifs aux homicides liés au narcotrafic dans la région ont été évoqués dans le débat public lors des jours précédant la marche.
Suites attendues
La famille a appelé à une mobilisation nationale et à des actions continues contre le narcotrafic et la violence associée. Les suites judiciaires et administratives dépendront de l’avancement de l’enquête et des décisions des autorités compétentes.








