Incident
Le 21 novembre 2025, 227 personnes — dont 215 élèves et 12 enseignants — ont été enlevées à l'école catholique St Mary, située dans l'État du Niger, au centre du Nigeria. L'attaque a eu lieu pendant la nuit ; des assaillants armés ont pénétré dans l'établissement entre 1 h et 3 h du matin, selon des déclarations locales. Au cours de l'attaque, un agent de sécurité aurait été tué et certains élèves ont réussi à s'échapper.
Détails des victimes et des prises en charge
Les personnes enlevées comprenaient des filles et des garçons. Les autorités de l'État du Niger ont ordonné la fermeture temporaire des internats de la zone par mesure de précaution. La police et des unités militaires ont été déployées pour mener des opérations de recherche et de ratissage dans les zones boisées proches.
Réponse des autorités et de l'administration
Le gouvernement de l'État du Niger a signalé qu'il n'avait pas encore confirmé le chiffre exact des personnes enlevées au moment des premières annonces et a indiqué que l'école avait repris ses activités académiques sans l'autorisation de l'État. Le chef de l'exécutif fédéral a annulé des déplacements internationaux et les forces de sécurité nationales ont été placées en alerte accrue. Des unités tactiques de police et des éléments militaires ont été mobilisés sur le terrain.
Circonstances, localisation et auteurs possibles
Des témoignages et sources non officielles ont indiqué que les victimes auraient été emmenées vers des zones forestières proches, notamment la forêt de Birnin Gwari dans l'État de Kaduna. À ce stade, l'identité des ravisseurs n'était pas établie : les autorités et observateurs ont évoqué la possibilité d'acteurs criminels locaux (bandits) ou de groupes jihadistes opérant dans la région.
Incidents connexes et mesures prises
Quelques jours auparavant, 25 lycéennes avaient été enlevées dans un internat de l'État de Kebbi (nord-ouest). Par ailleurs, une attaque contre une église à Eruku (ouest) a fait au moins deux morts et des enlèvements ont été allégués lors de cet incident. En réaction à ces événements, plusieurs autorités régionales ont ordonné la fermeture d'établissements scolaires dans différents États, et le ministère fédéral de l'Éducation a annoncé la fermeture provisoire d'établissements scolaires gérés par le gouvernement fédéral.
Contexte sécuritaire national
Le Nigeria fait face, depuis plusieurs années, à des formes de violence distinctes : des bandes criminelles dites « bandits » qui opèrent surtout dans le nord-ouest et le centre en pratiquant enlèvements contre rançon et pillages ; et une insurrection jihadiste dans le nord-est liée à Boko Haram et à des factions apparentées. Les conflits ont entraîné un nombre élevé de morts et de déplacés sur plusieurs années.
Autres événements de sécurité récents
Des affrontements et embuscades liés à des groupes armés ont été signalés récemment dans le nord-est, notamment une attaque ayant visé des membres d'une force civile conjointe locale lors d'une opération de riposte, entraînant des morts parmi ces volontaires.
Enquête
Les autorités de sécurité ont ouvert des enquêtes et mis en place des opérations de recherche et de poursuite. Aucune information définitive sur la localisation des personnes enlevées ou sur l'identité des ravisseurs n'avait été confirmée au moment des premiers comptes rendus.








